Micode : Aujourd’hui j’ai l’honneur de recevoir Octave Klaba, le président de OVH [1], une boîte française qui est un mastodonte de l’hébergement en Europe, Il va nous parler de l’origine assez improbable de sa boîte, de la concurrence féroce avec Amazon et les autres acteurs américains. On reviendra évidemment sur l’affaire Shadow et enfin il nous donnera son avis, un peu piquant, sur les startups françaises.
Est-ce que tu voudrais commencer par nous raconter le début d’OVH ?
Octave Klaba : Je voulais apprendre comment on code côté serveur. J’ai donc acheté un hébergement, j’ai commencé à coder, j’ai codé des trucs gratuits que plein de gens ont commencé à utiliser et mon hébergeur m’a dit un jour : « Tu pompes mes trop de CPU, trop de RAM, tu ne peux plus être hébergé ». J’ai dit « ne coupe pas le site, est-ce que tu peux héberger un serveur sur lequel je vais déménager le site ? » Il a dit OK. Je suis parti, je suis allé en Angleterre pendant le stage d’ingénieur, je suis descendu, j’ai acheté un ordinateur, j’ai pris l’avion jusqu’en Pennsylvanie. J’ai débarqué dans le datacentre qui était, en fait, une cabane en bois au fin fond du jardin dans laquelle il y avait une connexion internet. Je suis arrivé, il m’a dit : « Tu peux mettre ton serveur là. — OK. Je le pose là. » Il a mis l’ordinateur, il l’a connecté à l’Internet avec un BNC [Bayonet Neill-Concelman connector], il a coupé les siens, il a branché, c’était hallucinant !
Micode : Et c’est ton premier serveur.
Octave Klaba : C’est mon premier serveur. C’est comme ça que j’ai commencé avec OVH.net et le club des web-masters francophones.
Micode : Je disais que vous étiez les premiers en Europe. S’il fallait dresser un portrait plus large, le marché est aujourd’hui clairement sur le cloud, quand même clairement dominé par un duopole, les acteurs américains d’un côté avec Amazon en tête et les Chinois de l’autre avec Alibaba. Est-ce que tu penses que c’est encore possible en 2022 d’y faire face, de faire face à Amazon ? Est-ce que c’est peine perdue ou pas ?
Octave Klaba : Pas du tout. On me posait la même question il y a 23 ans quand j’ai commencé. J’ai commencé à Roubaix sans capital, sans rien, et voilà où nous en sommes. En fait, en Europe on a tout : il y a plein de gens talentueux, plein de technologies ont été développées. Mais on n’a pas de vaisseau amiral pour agréger tout ça et c’est ce qu’on est en train de proposer progressivement, de faire. Avec Shadow [2] on est en train de faire la même chose au niveau du SaaS [Software as a Service], l’équivalent de Office 365.
Je pousse personnellement ces deux initiatives. Je possède OVH à 70 % et Shadow à 100 % et on pousse dans ces deux directions-là.
Micode : Intéressant. Tu vois vraiment Shadow par exemple comme un des arguments pour faire face au géant Amazon et qui pourrait renverser la balance ?
Octave Klaba : Exactement, parce que la boîte est orientée sur une partie du marché du gaming, pas de souci là-dessus. Les choses bien c’est qu’ils ont développé une techno incroyable, le souci est que ce marché est petit et, en fait, il faut scaler. Cette techno-là est une super techno pour pouvoir commencer à faire d’autres choses avec et apporter différentes autres choses. C’est la meilleure manière de rendre la techno et l’offre pérennes. Il faut que nous soyons rentables et nous ne le sommes pas encore.
Micode : Très concrètement c’est l’accès à des machines plus orientées business pour faire de la bureautique ?
Octave Klaba : Oui. Il y a plein de choses, tu peux faire du Solidworks, tu peux aussi faire du développement de games, tu peux développer du game à l’intérieur de Shadow. Bien sûr tu peux en jouer et après il y a des suites pour la bureautique, mais pas seulement il faut développer d’autres services, Il faut qu’on propose tout ce qu’il y a dans Office 365. Et c’est une manière de pérenniser l’ensemble parce qu’un service comme Shadow PC n’a aucune chance de survivre s’il est seul. Et c’est la même chose pour les autres services. Aujourd’hui, si tu veux proposer de l’e-mail et essayer d’en faire une boîte qui survive avec de l’e-mail seul, tu n’y arriveras pas parce que les masses critiques, parce que les coûts, donc tu dois l’assembler dans un bouquet et c’est la seule manière, en fait, de créer quelque chose qui soit pérenne dans le temps.
Micode : On parlait d’Amazon. Ils ont justement cette stratégie-là d’être sur tous les marché : la musique, le cinéma.
Octave Klaba : Là tu montes encore plus haut. C’est-à-dire qu’ils ont des conflits avec leurs propres clients.
Micode : Le fait d’essayer de se diversifier comme ça et de grignoter du terrain sur toutes les verticales, est-ce que tu penses que c’est un piège ?
Octave Klaba : Moi je reste du PaaS [Platform as a Service] sur OVHcloud et du SaaS par rapport à Office 365 sur Shadow. Je ne rentre pas en conflit avec mes clients. Streamer de la musique, Streamer des vidéos, ce n’est pas mon métier. Par contre, fournir la meilleure infrastructure à quelqu’un pour qu’il puisse le faire. Et je ne regarde pas à l’intérieur des données pour savoir comment, combien de clients, combien de flux, du coup essayer d’imaginer un super business modèle qui... Non ! Ça ce n’est pas moi.
Micode : Tu mentionnais que vous êtes récemment arrivés sur le marché nord-américain, au Canada. Si tu voulais refaire ça aux États-Unis, est-ce que tu penses que ce serait quand même plus compliqué ?
Octave Klaba : C’est pour ça que nous sommes allés au Canada. On ne se sentait pas capables d’aller à ce moment-là, en 2011, 2014/2015, aux États-Unis. Pour aller aux US, nous avons fait le plan suivant : cinq ans, on a levé 250 millions, on a pris des fonds d’investissement KKR TowerBrooke qui nous ont pris 10 %. On a quand même pris des Américains pour comprendre comment aller là-bas,
Micode : Tu penses qu’ils vont laisser faire ? Est-ce que tu ne crains pas que le « petit », entre guillemets, acteur européen qui essaye de conquérir le marché américain ne va pas avoir des bâtons dans les roues.
Octave Klaba : On arrive sur un marché qui est beaucoup tenu par Amazon, Microsoft et Google, trois petites boîtes du coin ! Nous arrivons, nous, Français. Oui, nous sommes plus petits, mais on gagne de nouveaux clients parce qu’on propose une valeur que les autres ne proposent pas. On ne fouille pas dans les données de nos clients. D’accord ! Les autres, qu’il s’agisse de la Pharma, qu’il s’agisse des vidéos, qu’il s’agisse de plein de business, en fait on ne sait pas. Nous n’avons aucun conflit d’intérêt avec nos clients. Nos clients, aux US, adorent ça. La France est notre premier pays, Les US sont notre deuxième pays et là on croît quasiment à 80 %.
Micode : Donc il existe une place pour une offre.
Octave Klaba : Bien sûr, pour plein de raisons. D’ailleurs, nous sommes le seul européen qui est arrivé à cette taille-là, dommage qu’il n’y en ait pas d’autres, peut-être qu’il y en aura d’autres, ce que je souhaite. En tout cas nous arrivons à cette taille-là parce que nous répondons à des besoins.
Je suis né en Pologne, communiste, je connais un tout petit peu les différents systèmes aussi bien le communisme que capitalisme. Ma famille a été de tous les côtés pendant la Première guerre mondiale, Deuxième guerre mondiale. J’ai vécu tout cet état d’esprit européen, je le vis et j’essaie d’inclure cette complexité-là à l’intérieur d’OVHcloud pour que ce soit simple de l’autre côté pour les clients
Micode : En termes d’état d’esprit, justement, quelles sont les grandes différences entre ce que tu as vu en entreprenant en Amérique et sur le sol européen. Quelle est la différence de mentalité ?
Octave Klaba : Je vais donner deux choses.
Quand je suis allé en Pologne en 2004 pour créer la première filiale, je voulais les meilleurs de France pour la Pologne. Là-bas, j’ai rencontré un comptable qui m’a regardé faire pendant trois mois et qui m’a dit : « Octave, nous on s’en fout, nous sommes Polonais, nous voulons que le service soit polonais, etc. » Suite à ça, on a fait la stratégie du multi-local, c’est-à-dire qu’on n’arrive pas avec une stratégie globale en disant « c’est comme ça ». Non !, on essaie de respecter le client local. Ça veut dire que le contrat est local, dans la langue locale, on encaisse en currency locale, on a du support local, dans la langue locale. Donc on fait plus polonais que polonais en Pologne. On fait ça dans toute l’Europe et partout où on va, on fait de la même manière.
Deuxième chose. Quand je suis parti au Canada, en 2011, je pensais et je me suis dit « je vais aller aux US et ça va être incroyable ! Ils vont m’en mettre plein la gueule et nous, Roubaisiens des bassins du Nord, nous allons vraiment comprendre ce qu’est le vrai cloud. » Au bout d’un an je me suis dit « en fait on est bons ! On déchire ! » Donc on ne devrait pas avoir de complexes vis-à-vis d’autres populations, d’autres personnes, aussi bonnes qu’elles puissent être. Nous sommes très bons en Europe, mais nous nous voyons inférieurs. Il faut donc que nous retrouvions cette confiance en nous à créer, collaborer et faire de manière européenne ensemble. C’est comme ça que nous voulons consommer des produits européens. On nous demande, nous, boîtes européennes, des choses que parfois on ne demande aux Américains sous prétexte qu’ils sont Américains.
Micode : Pour essayer justement de faire advenir ces initiatives-là, récemment on a beaucoup entendu parler de cloud souverain, de « cloud de confiance ». Tu parles du fait que vous avez une offre à laquelle on fait potentiellement plus confiance, qui attire du monde. Est-ce que ça a été un peu critiqué, mine de rien, ces histoires de « cloud de confiance » ? Quel est ton avis là-dessus ? Est-ce que tu penses que ce sont des initiatives qui ont vraiment le taf ?
Octave Klaba : Il faut reprendre un peu l’histoire. À un moment, d’ailleurs, nous avons été super surpris, l’État a sorti 300 millions pour faire deux clouds, on était déjà gros et on s’est dit « qu’est-ce qui se passe. C’est quoi le truc ? » Ce que j’ai compris c’est que nous n’étions pas suffisamment présents à Paris et nous n’avions pas d’évangélistes à Paris. J’ai mis des équipes, depuis ça monte et on commence à nous connaître. Là c’est autour du démarrage de ce cloud et qu’est-ce qui s’est passé avec 300 millions ? Eh bien rien. Il ne suffit pas de mettre de l’argent pour faire le cloud. C’est très compliqué.
Il faut trois dimensions : on développe des nouveaux produits en même temps qu’on développe les pays et en même temps qu’on développe commercialement les différents segments de clients. Il faut faire les trois en même temps. Tu prends un opérateur télécoms, n’importe lequel, peu importe, par exemple Orange, combien a-t-il de produits ? Il a l’accès à Internet, le mobile ; deux produits. Dans combien de pays est-il ? En France, en Pologne, au Maroc, en Espagne dans quelques pays, aller dans les autres pays c’est compliqué. Les segments de clients sont très bons B to B, B to C, Wholesale [3], les différents trucs. Cloud provider ce sont 200 produits, ce sont tous les pays et tous les segments du marché. Donc tu dois constamment réfléchir en trois dimensions quand tu crées du business. Tu ne peux pas juste dire je vais créer ce produit-là ici, etc. Tu dois immédiatement réfléchir à comment le faire partout dans le monde, comment l’adresser dans tous les segments des clients ; c’est ça qui est complexe.
Micode : Tu au principe que l’État veuille créer un « cloud souverain », mais ça va prendre le temps qu’il faut.
Octave Klaba : Je vais dire ça autrement. Demain 100 % de l’économie sera sur le cloud. On le sait. Pas une seule entreprise au monde ne va pas puiser de la valeur des data. Tout le monde va puiser de la valeur des data, ça va prendre 5 ans, 10 ans, 20 ans ! 100 % de l’économie. Une fois que tu as dit que l’économie est posée sur des datacentres, sur des clouds, comment veux-tu faire de la politique dans un pays lorsque tu ne maîtrises pas le cloud provider puisqu’il vient d’un autre pays et qu’il est régi par d’autres lois. Comment peux-tu dire, en tant que politique, « OK, moi je veux diriger l’économie dans cette direction ». Eh bien non, tu ne vas pas diriger l’économie dans cette direction puisque ça dépend du cloud, tout dépend de là, les data, comment c’est computé. Donc tu n’as pas main sur l’économie, tu n’as pas la main sur la politique. Je pense que les politiques n’accepteront pas de perdre la main sur leur métier, sur ce pourquoi on vote pour eux, pour diriger un pays dans une vision. Ils sont là pour ça. Et pour le faire, pour l’exécuter, pour avoir la possibilité de le faire, il faut qu’ils maîtrisent ce qui est la fondation de l’économie de demain que sont les clouds providers.
Nous répondons à des lois locales, à toutes les lois locales quel que soit le pays dans lequel on est et c’est normal ! On respecte toutes les lois ; si on nous dit de tourner à gauche, on tourne à gauche, si on nous dit de tourner de droite on tourne à droite.
On pense que dans certains aspects de l’économie il va être nécessaire de travailler avec des entreprises comme la nôtre et j’espère qu’il y en aura d’autres qui se conformeront aux lois locales, tout simplement
Micode : Espérons !
Octave Klaba : C’est ma vie. J’ai plus que de l’espoir. Je me lève tous les matins depuis 23 ans avec cette idée-là. Je sais que ça ne se fera encore pas demain, que je vais encore mettre 20 ans s’il faut pour arriver à construire ce cloud provider et arriver à fournir en Europe l’alternative. Je suis déterminé et personne ne va me détourner de faire ça. C’est pour ça, par exemple, que je garde le contrôle de l’entreprise à 70 % pour pouvoir délivrer ce discours-là. « OK c’est cool. Mais est-ce que je peux délivrer ? Eh bien oui, j’ai 70 % de la boîte, personne ne va changer la stratégie de la boîte. Je vais aller dans cette direction-là par rapport à la boîte parce que c’est le sens et j’ai les moyens de le faire. »
Micode : La dernière fois que nous nous sommes croisés c’est justement une fois où tu passais en live avec l’ancien CEO [Chief Executive Officer] de Shadow, Emmanuel Freund. J’avais trouvé votre discussion très intéressante, notamment de voir ta découverte d’un certain esprit de la startup.Je me souviens que ça t’avait assez dérouté.
Octave Klaba : C’est incroyable. Moi j’ai fait des boîtes sans argent. Quand j’ai fait OVH j’étais à découvert, même pire que ça. Je n’avais pas un rond. J’ai cherché du boulot, j’en ai trouvé dans une boîte et trois semaines plus tard j’ai démissionné en disant « je ne peux faire ce job-là, je ne peux faire vivre d’un truc qui ne passionne pas ». Je préférais ne pas être payé chez OVH et faire ce qui me passionnait plutôt que bosser dans une boîte et être payé. Je ne savais pas où ça allait se finir. Aujourd’hui c’est cool, c’est plutôt bien, mais, à l’époque, ce n’était pas dit. Donc j’ai fait des boîtes rentables parce qu’il n’y avait pas d’autre choix : il fallait gagner de l’argent pour investir, pour croître, pour aller chercher de nouveaux clients, développer la boîte, je ne connaissais que ça. En fait, Emmanuel m’a expliqué qu’une boîte peut perdre de l’argent et ça va, J’ai dit « à un moment comment fais-tu ? Comment y arrives-tu ? » C’était hallucinant ! Ça a mal fini, ce n’est pas viable. Là j’ai compris qu’il fallait une autre étape et c’est plus ça que nous sommes allés en bourse, pour ouvrir tous nos livres, pour expliquer ce qu’on fait et pour avoir des tampons des différents experts, des différentes personnes qui savent faire de la finance pour qu’elles disent « eux sont solides, ils savent où ils vont aller » et laisser derrière le cours de l’action juger de la confiance qu’on peut nous donner, ou pas.
Micode : Une des activités que je ne connaissais pas forcément c’est celle que tu as de Startup Program [4], je ne sais pas comment tu appellerais ça. On a notamment pu voir un aspect, tout à l’heure en vidéo, qui est une startup de chez vous, je ne sais pas si on dit ça. Parmi tous les projets que tu vois aussi grâce à ça, quel serait éventuellement un projet que tu trouves particulièrement intéressant ?
Octave Klaba : Il n’y en pas un. Il y a plein d’idées et c’est ça qui est incroyable. Tu as beau travailler dans ce métier-là depuis autant de temps, avoir toutes les idées et puis, à un moment, tu regardes une startup, tu fais un meeting et tu dis « je n’y ai pas pensé, ce qu’elle fait c’est génial ! » Et c’est tous les jours et c’est tellement excitant ! On vit, en fait, un moment incroyable de l’histoire où tout se transforme. Mais s’il y a un sujet c’est vraiment le quantique. En fait, il faut bien voir que tout le siècle dernier était basé sur l’atome, Einstein et plein d’innovations. Celui-là c’est le quantique et on ne comprend pas encore ce que ça veut dire parce que le quantique est exponentiel et on ne réfléchit de manière exponentielle, on réfléchit linéairement. Donc on dit « ouais, ça va ». Non !, ça va être énorme. Je ne sais pas si on va résoudre tous nos problèmes aujourd’hui avec le quantique, je n’en sais rien. En tout cas on continue à approfondir la connaissance des univers. On pense tout connaître, mais on ne connaît rien !
Si nous nous projettons plusieurs siècles en avant, nous allons approfondir notre connaissance des univers avec tout ce qui se passe à l’intérieur. Aujourd’hui on a une petite idée de ce qu’est l’univers, comment ça fonctionne, les lois qui régissent tout ça. On voit avec le quantique qu’il y a plein de trucs qui se passent et on ne sait pas pourquoi ça se passe. C’est génial ! Il faut continuer à investir, il faut continuer à chercher. Avec le quantique c’est justement cette falaise de connaissances, ce vide. Tu te jettes dans un truc qui est énorme ! On peut tout réinventer.
Micode : J’ai une communauté de plein de jeunes passionnés par la tech qui vont peut-être entreprendre en France.
Octave Klaba : J’espère.
Micode : Est-ce que tu as un conseil à leur donner ?
Octave Klaba : Il faut croire dans ses rêves. Quand j’ai créé OVH, je ne trouvais pas d’argent, personne ne voulait. On était fauchés. Je ne sais pas comment ma mère a trouvé un peu d’argent pour créer la boîte, j’en ai emprunté et j’ai créé la boîte. Il faut s’accrocher, il faut croire, il faut avancer. Peut-être que vous allez avoir faux et, à un moment, vous allez vous rendre compte. Mais il faut vivre ces incroyables moments-là de l’histoire, dans lesquels toutes les cartes sont redistribuées et peut-être qu’il y a une carte pour vous. C’est le moment de la saisir !
Micode : Merci Octave.
Octave Klaba : Merci.
Micode : Si le quantique vous intéresse, nous avions reçu un expert du quantique qui nous avait montré, sur le plateau, comment il pouvait développer en QChart sur un ordi quantique à des centaines de kilomètres. C’était incroyable et c’était dans cette vidéo [5]. Je vous laisse aller voir.