Delphine Sabattier : La délégation de la prospective au Sénat vient de rendre public son travail sur l’intelligence artificielle et l’éducation [1]. Les sénateurs demandent notamment un meilleur accompagnement des enseignants, un approfondissement de la recherche sur le sujet. Eh bien oui, parce que, en effet, derrière les écrans se cache une véritable révolution des apprentissages.
Comment le numérique transforme l’école, la formation et, plus largement, la manière dont nous apprendrons demain. Pour en parler en plateau, Delphine Stucchi. Bonjour.
Pédagogue, référente académique de l’e-education, adjointe au Délégué régional académique au Numérique éducatif sur Paris, et, à vos côtés, Marie-Christine Levet. Bonjour Marie-Christine.
Marie-Christine Levet : Bonjour Delphine.
Delphine Sabattier : Fondatrice d’Educapital [2], premier fonds européen dédié à l’EdTech. L’objectif, évidemment, c’est d’apporter de l’innovation dans l’éducation et l’apprentissage. On a parlé ensemble d’un livre blanc que vous venez de publier sur l’intelligence artificielle et l’éducation [Intelligence artificielle et éducation, un enjeu de souveraineté éducative], avec cet enjeu de souveraineté qui est mis en avant.
Je voulais d’abord qu’on revienne sur cet autre rapport qui vient donc d’arriver du côté du Sénat. Je disais qu’il émane de la Délégation à la prospective, mais l’IA à l’école, ce n’est pas le futur proche, on peut déjà dire que l’IA a fait sa rentrée scolaire. On apprend, notamment par les sénateurs, que 90 % des élèves de seconde utilisent les IA génératives comme ChatGPT, bien évidemment. Est-ce que nous ne sommes pas déjà dépassés, finalement, par le phénomène de l’IA à l’école ? Delphine.
Delphine Stucchi : Je vais me permettre : non, nous y réfléchissons depuis un certain nombre de temps, même si, peut-être, que ça ne se voit pas par rapport au grand public.
Il y a justement un rapport de mars 2024 [3], sur lequel nous devons nous appuyer, qui a été porté notamment par l’inspecteur général Erwan Paitel et qui nous donne des grandes directives. Nous avons aussi fait des séminaires pour accompagner nos cadres, il y en avait un le 30 septembre, un grand séminaire DRANE [Délégués Régionaux Académique au Numérique Éducatif] a été porté par le ministère à Poitiers. Nous sommes donc complètement dans l’objet de l’intelligence artificielle.
Delphine Sabattier : Déjà depuis le premier rapport Villani [4] , en 2018, l’éducation faisait partie des grands secteurs qui étaient concernés par ces questions.
Delphine Stucchi : Tout à fait. Nous sommes tout à fait conscients que les élèves utilisent ChatGPT ou TikTok au niveau de l’intelligence artificielle, que les enseignants, de leur côté aussi, les utilisent. Et, à un moment donné, comme dit Bastien Masse, chercheur avec lequel nous travaillons, il faut croiser justement les enseignants et les élèves pour apporter un cadre, et c’est tout le rôle que nous avons, nous, à la région académique Île-de-France dont je fais partie, pour apporter ce cadre et, bien évidemment, respecter tout ce qui est aussi RGPD, Règlement général sur les données personnelles, parce qu’il faut porter ce sujet-là qui est prégnant.
L’intelligence artificielle est un vrai pharmakon, on peut la craindre, mais le sujet est passionnant. C’est-à-dire que ce qu’on peut arriver à faire avec l’intelligence artificielle va être passionnant et il va y avoir, à mon avis, une vraie révolution dans l’apprentissage de nos élèves.
Delphine Sabattier : C’est ce que j’allais dire. Finalement, quand on parle de l’intelligence artificielle à l’école, dans l’éducation, ça va au-delà de simplement faire faire ses devoirs à ChatGPT. On est vraiment sur une transformation des modes d’apprentissage. Marie-Christine.
Marie-Christine Levet : L’IA bouleverse vraiment la manière dont on enseigne et dont on apprend, c’est une véritable révolution. Ça fait dix ans que nous regardons un peu toutes les disruptions technologiques dans le secteur de la tech et c’est vrai que là on a vraiment une énorme révolution technologique.
Après, ça fait dix ans qu’il y a aussi plein de rapports qui sortent. Chaque année, il y a un rapport qui sort, soit du Sénat, soit de l’Inspection, soit de la Direction générale des entreprises. Des milliers de rapports sont sortis sur le numérique éducatif pour dire il faut y aller, il faut investir dans le numérique éducatif. On sait que, à un moment donné, il n’y a pas de raison que l’éducation ne s’empare pas de la technologie, puisque tous les autres secteurs ont vécu leur révolution numérique. Malgré le fait qu’il y ait tous ces rapports, on est toujours, aujourd’hui, dans une situation où le numérique a du mal à rentrer à l’école.
Vous, vous faites partie d’un cas un peu différent. J’ai dit tout à l’heure que vous êtes un ovni. C’est vrai que Paris et la région Île-de-France ont fait beaucoup de choses dans le numérique éducatif. Mais aujourd’hui, si on regarde au niveau français, dans un lycée ou dans un collège, on a 30 élèves équipés sur 100 élèves, donc on a toujours un problème d’équipement, on a toujours des problèmes de wifi 20 ans après l’arrivée d’Internet. On a quand même équipé un peu et derrière, pour moi, on n’a encore pas assez investi dans l’innovation pédagogique et les élèves, eux, y vont et ils y vont par ChatGPT et par OpenAI et c’est dommage ! Je suis convaincue que l’idée c’est qu’il faut mêler éducation et innovation et ChatGPT n’est pas un outil d’éducation.
Par contre, si on crée vraiment des outils, des innovations d’IA responsables, éthiques, qui sont vraiment faites pour l’éducation, on pourra aller beaucoup plus loin et on pourra résoudre quand même un problème majeur en France qui est l’hétérogénéité des classes.
Aujourd’hui, on a vu qu’on a quand même une forte chute des élèves dans les classements PISA, particulièrement dans les matières scientifiques et on a une forte hétérogénéité des classes, avec vraiment de très grandes différences de niveau entre les élèves. Et là, c’est ce que l’IA peut faire, elle peut aider à créer des parcours personnalisés.
Delphine Sabattier : Plus personnalisés. Qu’est-ce qu’on appelle le numérique éducatif, quand même d’abord, peut-être pour commencer ?
Delphine Stucchi : Oui, c’est une très bonne question. Le numérique est partout aujourd’hui et, en fait, très peu de gens savent qu’il a complètement intégré l’éducation avec la création, en 2013, des délégations académiques au numérique éducatif.
Le numérique éducatif, c’est la transformation de l’éducation au et par le numérique pour favoriser l’engagement de nos élèves, diversifier, justement, les apprentissages, puisque, avec le numérique, on va tout à fait porter des sujets transversaux, ce sont les neuf gestes transversaux que l’on a aussi écrits à Paris, ici, dans notre livre blanc pour le numérique [5]. Et puis, c’est aussi faire de nos élèves des citoyens éclairés.
Delphine Sabattier : Ça veut dire des nouvelles pratiques éducatives qui arrivent à l’école. Par exemple ?
Delphine Stucchi : Je suis, notamment moi, chef de projet e-education sur Paris. Et que veut dire e-education ? C’est aussi concevoir des parcours pédagogiques scénarisés, et c’est là où l’intelligence artificielle va, évidemment, faire en sorte qu’on va différencier dans les classes, permettre cette différenciation, évaluer différemment. Le parcours pédagogique scénarisé avec Moodle Éléa [6] pour ne pas la nommer, qui est un outil national, une ressource nationale, va permettre effectivement de passer d’une posture de l’enseignant, enseigner, à faire apprendre, et là, je rejoins complètement Marie-Christine.
Delphine Sabattier : Ce n’est la même chose, enseigner et faire apprendre ?
Delphine Stucchi : Non. Si vous avez la posture d’enseigner, vous êtes dans du descendant, du transmissif ; le faire apprendre, vous êtes dans le côte à côte et là, l’enseignant a vraiment une vraie réflexion pédagogique, d’ingénierie pédagogique, où il va voir sa classe, dire quelle est la ressource – le choix des ressources est essentiel pour l’enseignant – et on ne déplace pas le sujet. L’enseignant garde toute son importance pour sa classe. Par contre, la réflexion va être autre, parce que quand on a des élèves justement en difficulté, il faut s’adresser à tous nos élèves. Je parlerai aussi de l’accessibilité avec l’intelligence artificielle qui va avoir, je l’espère quand même, sa place pour tous nos élèves en situation de handicap, pour lesquels il faut aussi faire un grand pas en avant.
Je rejoins complètement Marie-Christine. La région académique Île-de-France, même si je côtoie beaucoup le national, est en avance sur l’accompagnement de nos cadres, formateurs, enseignants, sur le numérique éducatif. Nous avons une stratégie à Paris. Je vais peut-être donner rapidement cette stratégie.
Delphine Sabattier : J’ai quand même plusieurs questions avant que vous nous présentiez la stratégie.
D’abord, cette première question. J’entends bien toutes les possibilités de nouvelles manières d’apprendre grâce au numérique, mais est-ce qu’on est sûr que, par exemple, l’utilisation de l’IA générative, qui est généralisée partout, peut améliorer les apprentissages, peut élever le niveau des élèves ? Marie-Christine.
Marie-Christine Levet : Oui. Clairement oui. PISA qui a fait une étude qui a montré la baisse de niveau, a montré que les élèves qui utilisaient une heure d’outil numérique par jour, dans le cadre de l’école, avaient progressé de dix points par rapport aux autres élèves. Pourquoi ? Parce que ce sont des outils qui les engagent plus, qui sont beaucoup plus liés à la manière dont ils consomment l’information dans leur vraie vie. Il n’y a pas l’école et on oublie totalement sa vraie vie. C’est une continuité de la vie, donc, ce sont vraiment des outils qui sont en général plus liés à leur usage. Il peut y avoir de la vidéo, des formats courts, etc., qui les engagent plus avec des outils d’adaptive learning, ce qu’on appelle l’apprentissage personnalisé. C’est vraiment le fait de donner à chacun un parcours d’apprentissage qui lui correspond, puisque chaque élève apprend, retient de manière différente : certains ont besoin de plus de répétitions, d’autres moins. Donc, là, comment ça se passe ? Le professeur fait son cours de manière normale et quand il donne des exercices, au lieu de donner le même exercice à tous les élèves d’une classe, grâce au numérique, on ajuste des exercices qui s’adaptent à chaque niveau.
Delphine Sabattier : C’est ce que font déjà les enseignants.
Marie-Christine Levet : C’est ce que font les professeurs particuliers qui ont deux/trois élèves, mais dans une classe de 40 ou de 30, on ne peut plus le faire.
Delphine Sabattier : On a donc des preuves que les résultats sont là à chaque fois ?
Marie-Christine Levet : Oui. Les résultats sont là. Je voulais dire que le numérique éducatif, ce sont avant tout des outils pour le professeur. Le professeur choisit des outils qui lui permettent de gagner du temps. Par exemple, avec l’IA, on a une société comme Knowledge qui permet aux professeurs de créer plein d’exercices, plein de quiz, à partir de n’importe quel contenu, comme cela il gagne énormément de temps qui est du temps un peu fastidieux. Maintenant, on voit même des choses qui permettent de corriger des copies, de corriger des QCM, des choses qui n’ont aucune valeur ajoutée, et ça lui permet, effectivement, de différencier un petit peu l’apprentissage.
De l’autre côté, du côté de l’élève, ça l’engage plus parce que c’est adapté à son usage et surtout, ça utilise un peu les mêmes mécaniques que le jeu vidéo, c’est-à-dire qu’on progresse toujours, parce que la grosse difficulté de l’éducation, c’est le décrochage. C’est ce que l’on voit, 80 000 enfants décrochent chaque année du système scolaire, c’est vraiment notre fléau et ça continue à la fac, en première année de fac 60 % des élèves qui décrochent.
Grâce à un apprentissage plus adapté, on arrive finalement à faire progresser les élèves, ils ne sont plus bloqués.
Delphine Sabattier : Corriger les copies, j’imagine que ça peut effectivement être un gain de temps sur des QCM, mais j’imagine l’importance quand même de l’enseignant : bien comprendre ce qu’a restitué son élève, la manière dont il a fait. Le rôle de l’enseignant reste essentiel.
Marie-Christine Levet : Le rôle de l’enseignant est de plus en plus clé, surtout à l’ère des fake news, de la manipulation des masses. Il y a donc un énorme sujet. L’enseignant doit aussi éduquer au numérique, éduquer aussi aux dangers du numérique et éduquer à l’esprit critique. Je pense que ce dont on aura le plus besoin dans les années à venir, c’est le développement de l’esprit critique.
Delphine Sabattier : Peut-être que ça va être pour vous l’occasion d’expliquer justement comment se positionne l’académie sur ce sujet. On a quand même aussi un problème, c’est la défiance vis-à-vis des écrans. On entend beaucoup, aujourd’hui, un discours de rejet vis-à-vis des écrans. Les parents sont inquiets de voir leurs enfants derrière des écrans en permanence. Les professeurs n’ont pas forcément non plus envie de ça. L’Éducation appelle à ranger les smartphones dès l’entrée dans l’école. Donc, comment est-ce qu’on gère ce paradoxe disant qu’on veut plus de numérique, donc il faut de l’équipement et, en même temps, on dit « oh la, la, attention, les écrans c’est méchant ! »
Delphine Stucchi : Je pense qu’on va le gérer justement en apportant de la qualité.
Si on rassure les premiers inquiets, qui sont quand même les parents, à un moment donné, les parents doivent faire partie intégrante de nos réflexions. C’est un sujet évident. Notre objectif, c’est quand même d’accompagner leurs enfants, d’éduquer leurs enfants, justement, aux nouvelles technologies. C’est comment on va faire de nos élèves, leurs enfants, des futurs citoyens. Nous ne pouvons pas être à l’écart de ce qui se passe dans le monde entier, de ce que les élèves prennent déjà en main. À un moment donné, si l’école dit « on continue avec des méthodes du 19e siècle, sauf que là, on est complètement dans l’industrialisation de l’éducation, où on a, comme disait Marie-Christine, 35 à 40 élèves par classe, comment allons-nous avoir une crédibilité pour faire de nos élèves, je le redis, les citoyens de demain ?
Les métiers vont beaucoup évoluer avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, avec le numérique, ça a déjà beaucoup évolué. Les parents ne sont pas toujours au fait de ces métiers. Je peux engager aussi la réflexion sur l’inégalité, donc des métiers pour les filles et les garçons, c’est un vrai sujet et c’est un sujet très important sur lequel il va y avoir des impacts économiques, sociaux et sociétaux. Il va falloir prendre ça avec beaucoup de sérieux et c’est ce qu’il faut faire passer aux parents.
Je parle de qualité, je parle bien évidemment d’engagement et, à partir du moment où on a un cadre, le cadre est essentiel pour rassurer, je pense qu’on doit dire aux parents : « OK, entièrement d’accord, en maternelle, pas d’écran. Mais à un moment donné, on monte justement avec un niveau d’écran plus ou moins élargi. » Et je vais vous le dire, nous ne demandons pas à tous nos enseignants de se lancer dans le numérique éducatif. Bien évidemment, dans une progression à l’année, il y a quelques moments où le numérique, où l’utilisation notamment des parcours avec NOLEJ, c’est très important aussi, c’est une ressource importante, on va former nos enseignants, et les cadres aussi, à l’utilisation modérée de ces de ces ressources pour l’intérêt de nos élèves.
Delphine Sabattier : Est-ce que cette polémique sur les écrans freine aujourd’hui la révolution des apprentissages ?
Marie-Christine Levet : Oui. La polémique sur les écrans freine l’entrée du numérique à l’école et c’est vraiment un faux débat, parce que le problème du temps d’écran, c’est le problème des grands réseaux sociaux, où les jeunes ont une attitude totalement passive, passent des heures et des heures, et celui qui est le plus à nommer, c’est TikTok. Aujourd’hui, il faut s’attaquer aux vrais problèmes, à ce temps passé sur les réseaux sociaux, à cette captation des données par des gens qui ont un modèle publicitaire. Ce n’est pas du tout le numérique éducatif. Au contraire, le numérique éducatif, c’est enseigner par le numérique, enseigner aux dangers du numérique, et c’est le professeur qui en a le contrôle. C’est un faux débat qui, vraiment, est en train de faire reculer la France dans l’avènement du numérique dans l’éducation. Il faut s’adresser aux vrais coupables. Même la commission écrans [Commission d’experts sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans] n’a pas dit ça. La commission écrans a vraiment dit que le plus gros sujet, c’était ce temps passé sur les réseaux sociaux [7].
Delphine Sabattier : Il y a quand même des limites d’âge fixées dans cette commission écrans qui vont poser un problème si on met le numérique à l’école, puisqu’il ne faut pas avoir accès à un portable avant ans, par exemple.
Marie-Christine Levet : Je suis tout à fait d’accord. Avant 3 ans, bien sûr, pas de portable, après, c’est un usage qui peut être encadré par les adultes. Honnêtement, mieux vaut avoir un smartphone à 11 ans, à 12 ans à l’entrée en sixième, c’est en général l’âge auquel on commence à avoir son smartphone, et faire, tous les soirs, 15 minutes d’anglais sur une application d’apprentissage des langues, de la géographie, ou 15 minutes de mathématiques, etc., plutôt que ne rien faire. Honnêtement, ce ne sont pas les 15 minutes d’anglais ni les 15 minutes de maths qui vont créer une addiction. En même temps, il faut s’adresser aux vrais problèmes et peut-être, à un moment donné, couper l’accès sur les réseaux au bout d’un certain temps d’usage, demander des cartes d’identité. Il y aura toujours des gens qui contourneront, mais au moins, pour la plus grande majorité, on évitera ce temps excessivement passif.
Delphine Sabattier : Qui, aujourd’hui, vous nous dites, freine cette révolution des apprentissages à l’école, en tout cas parasite.
Marie-Christine Levet : On se cache derrière ce débat pour ne pas aborder les vrais sujets, parce que le vrai sujet, c’est aussi le manque de moyens du numérique éducatif. On a investi dans des équipements. Il y a aussi beaucoup d’argent un peu perdu dans les équipements. Il y avait eu les fameuses tablettes de François Hollande qui sont restées dans des placards parce qu’il n’y avait rien à mettre dessus et, derrière, on n’a pas assez investi dans l’innovation pédagogique. C’est ça le nerf de la guerre. C’est vraiment comment j’utilise le numérique pour faire de l’innovation et on n’a pas assez investi aussi dans un grand sujet qui est la formation des professeurs.
Delphine Sabattier : En tout cas, merci beaucoup de travailler toutes les deux sur ces sujets très importants. Marie-Christine Levet d’Educapital. Merci encore Delphine Stucchi, adjointe au Délégué régional académique au Numérique éducatif à Paris.
Juste après, c’est notre rendez-vous avec le monde du logiciel libre.