Luc : Décryptualité. Semaine 19. Salut Manu.
Manu : Salut Luc.
Luc : .
Au sommaire nous avons trois articles, encore une petite revue de presse.
ZDNet France, « Nvidia publie enfin des modules de noyau GPU open source pour Linux », un article de Louis Adam.
Manu : C’est un vieux sujet qui aborde presque le sujet qu’on veut aborder ce soir. Linus Torvals avait notamment fait un doigt à Nvidia parce qu’il y avait des problématiques sur leurs drivers, les cartes graphiques Nvidia qui sont mal, pas, peu supportées dans le monde du logiciel libre. Là il y a une évolution, enfin ! Ils vont partiellement libérer le code source de leurs drivers ce qui permettra, au minimum, que les serveurs qui font tourner des cartes graphiques Nvidia, qui ont utilité pour faire des calculs ou d’autres choses, de pouvoir les utiliser sans installer ces fameux drivers propriétaires. C’est une bonne chose, mais malheureusement ce n’est pas complet. Ils ont annoncé qu’ils allaient peut-être contribuer ou probablement contribuer au driver libre qui est fait par la communauté depuis des années, qui essaie de reproduire à peu près ce que fait le driver propriétaire, en un peu moins bien mais c’est libre ! Ils vont peut-être essayer de contribuer ou ils vont peut-être libérer des briques chez eux, on ne sait pas, c’est quelque chose de plutôt positif et inattendu.
Luc : « Le Monde Informatique, « Anticor saisit le PNF sur l’accord Microsoft et Éducation nationale », un article de Jacques Cheminat.
Manu : Là aussi c’est une nouvelle intéressante. On avait suivi le marché public qui avait été passé entre Microsoft et l’Éducation nationale, tout comme on avait suivi ces marchés publics avec l’Armée et je sais qu’il y en a d’autres qui ont eu lieu. C’est toujours problématique, notamment l’usage de l’Irlande pour déplacer les contrats, il y a des trucs qui sont vraiment gênants. Et là c’est Microsoft qui reçoit un petit peu d’argent, mais des sommes quand même assez dérisoires. En fait on sait que ça les arrange d’être dans l’Éducation nationale, parce que, comme la drogue, il faut donner la première dose le plus tôt possible pour habituer les gens à utiliser ses logiciels. C’est problématique parce que dans tout ce cadre-là on se doute que ça a fait grincer des dents, ça a bloqué sur plein de points. Il y avait du logiciel libre à peu près équivalent, plus ou moins, à voir, à ce que fournissait, proposait Microsoft ; là on savait qu’on partait sur des solutions plus européennes avec potentiellement des développeurs locaux. C’est gênant de passer par Microsoft. Et là Anticor se réveille, en tout cas ils ont suivi le sujet et ça apparaît maintenant. Ils vont aller se battre contre ce marché public et l’accord qui est fait autour de ce marché public, donc une bonne nouvelle.
Luc : Le PNF c’est le Parquet national financier. On va voir que ce que ça donne. On suppose qu’il ne se lance pas sans avoir bien étudié les dossiers.
Libération, « Rachat de Twitter : Elon Musk annonce la suspension puis se ravise, l’action s’effondre à Wall Street » [1], un article d’Élise Viniacourt [Article qui ne figure pas dans la revue de presse, NdT].
Manu : C’était notre sujet de la semaine dernière, mais ça reste dans l’actualité. En plus de ça on voit l’homme le plus riche du monde, une certaine puissance quand même, qui utilise son aura, sa reconnaissance mondiale pour bidouiller un petit peu tout ce qui se passe autour de ce qu’il compte acheter et ce qu’il fait ça fait monter, descendre, c’est un peu un yo-yo, les actions en bourse. Ça peut être gênant. Je m’attends à ce qu’il soit rappelé par les autorités financières qui vont lui demander « à quoi tu joues ? ».
Luc : En gros il a tout bloqué en disant qu’il voulait vérifier qu’il n’y avait bien, effectivement, que 5 % de comptes qui étaient des bots, donc des faux comptes. Il joue au con et je pense que ça marche. Le cours s’effondre donc lui peut gagner des sous, en tout cas racheter à moins cher, ça fait grincer des dents. Il y a encore eu des rebondissements depuis, mais bon !, ce sont des histoires de gros sous. En tout cas ça pose aussi cette question intéressante : combien de profils sont-ils bidons ? On avait parlé, il y a longtemps, d’un article assez intéressant, un article assez en profondeur de gens qui défendent l’idée que tout ce système de pub, de comptes, etc., était largement factice et qu’il y a une sorte de système qui s’auto-entretient avec des gens qui gagnent bien leur vie là-dessus. On verra ce que ça donne. Là on hésitait sur 100 personnes, ce n’est rien du tout, c’est ridicule, ça sent plus la manœuvre pour faire du bruit et négocier son coup.
Manu : Ça marche bien !
Luc : Notre sujet de la semaine, nous allons partir d’un article [2] d’un auteur qu’on cite régulièrement dans la revue de presse, qui s’appelle Steven Vaughan-Nichols, qui est en fait un Américain. Les articles dont on parle habituellement sont des articles qui sont traduits, il écrit en anglais, il n’écrit pas en français. C’est un article qu’il a publié en anglais, qui est, en fait, une opinion. C’est un journaliste qui écrit depuis les années 80, donc il n’est pas tout jeune, il a tout vu, etc. Le sujet nous a semblé assez intéressant parce qu’il parle de quoi ?
Manu : De la méchanceté, on pourrait dire.
Luc : Il a écrit cette chronique qui dit que la réputation des leaders du monde open source à être des connards n’est pas méritée. On avait beaucoup parlé, ces dernières années, notamment de Linus Torvals, de sa réputation de se conduire comme un salaud, à un moment il avait notamment dit « peut-être que ça pose problème, etc. » Ce journaliste ouvre son article avec un truc assez rigolo, il dit que son boulot lui a permis de rencontrer un certain nombre de leaders de très grosses boîtes, il cite Steve Jobs, Bill Gates, Larry Ellison et plein d’autres et il dit qu’à côté de ces gens-là les pires leaders de l’open source sont des chatons, que ce sont des gentils.
Manu : On a parlé d’Elon Musk, on disait, justement la semaine dernière, que les employés avaient peur de passer devant sa porte parce qu’ils risquaient de se faire virer. On entend aussi parler de gens qui s’écroulent sous la pression d’un homme de pouvoir qui va parfois abuser de sa position, faire pleurer les gens, les faire s’excuser, s’effondrer littéralement. C’est un petit peu terrible. Ceci dit ça n’excuse pas. Linus Torvalds avait effectivement une réputation de connard, parce que quand tu faisais une erreur, probablement des grosses erreurs, on voyait bien que ce n’étaient pas des choses anodines, eh bien Linus, dans les mails, sortait un petit peu la sulfateuse. Il te laminait et, dans ton milieu, c’est gênant. On ne voyait pas les gens pleurer, c’était des mailing lists, il y avait une certaine distance, mais ça reste des comportements qui sont quand même très mauvais. Effectivement ils ne sont peut-être pas à la hauteur d’un Steve Jobs qui était connu comme étant un connard qui ne changeait pas d’avis et qui pouvait virer les gens lui aussi effectivement très facilement, ça fait partie du pouvoir de ces personnalités-là, mas ça reste gênant dans tous les cas. On n’excuse pas l’un par rapport à l’autre.
Luc : Ce que le journaliste pointe c’est que Torvalds n’est pas le seul. En tout cas en 2018 il avait réexaminé le truc, s’était aperçu qu’il faisait fuir des développeurs potentiels du projet, que ceux qui étaient là étaient quand même fatigués de l’ambiance et de tout ça et qu’il avait donc pris du recul par rapport à la communauté des développeurs et décidé de changer. Dans l’article il décrit que ça ne se fait pas en un jour et que Torvalds n’est pas nécessairement toujours amical, etc., mais au moins il y avait eu cette prise de conscience qu’une communauté saine, avec des gens qui travaillent, qui contribuent, etc., ce sont des gens qui sont à l’aise et où on évite de s’agresser les uns les autres.
Manu : Je dirais que c’est un peu ce qu’on retrouve dans n’importe quelle équipe au travail. Idéalement les gens se font confiance, ils ne vont pas aller chercher les coupables quand il y a un problème, et il y a toujours forcément des problèmes, ça fait partie de la vie, et on va se soutenir les uns les autres. On va vraiment s’attendre à pouvoir se reposer, pouvoir être sauvé en cas de problème. Linus Torvalds étant le grand chef, c’est quand même bien d’imaginer qu’il va nous soutenir en cas de problème et ce n’était pas toujours le cas. Le mea-culpa a été fait, il a fait des efforts. Je crois comprendre que d’autres font aussi des efforts. Aller, même Richard Stallman. On considère que Richard Stallman est un peu loin sur l’échelle de l’autisme, ça n’a jamais été un argument pour excuser, mais ça peut expliquer un petit peu ses comportements difficiles. Ça n’empêche, lui-même, de temps en temps, a réfléchi, il a changé d’avis et de manière de se comporter, donc ça reste quelque chose à faire, mais que tout le monde n’arrive pas à faire facilement. Ça n’empêche, les communautés aussi ont quand même de moyens d’essayer de se rebeller contre les leaders, des outils ont été mis en place depuis quelques années.
Luc : Tu disais tout à l’heure qu’au travail on se soutient les uns les autres, mais ce n’est pas gagné, ça dépend des milieux professionnels. Il y a des milieux professionnels où il y a effectivement une bonne ambiance et une culture de l’entraide, etc. Il y a des milieux professionnels très hostiles où c’est chacun pour sa peau, où on va essayer de rejeter la faute sur les autres, où personne ne veut admettre ses fautes. Donc c’est très variable et ce sont des questions de culture.
Dans le monde du Libre et surtout quand on a des bénévoles, et même si ce ne sont pas des bénévoles ce ne sont pas des structures qui sont dans une hiérarchie avec un grand patron qui paye tout le monde, qui tient les gens par l’argent et par la propriété, eh bien c’est plus compliqué de passer en force. Si les gens ne s’y retrouvent pas ils disent « je me casse », encore plus dans le Libre où ils peuvent prendre le code source et dire « si c’est comme ça je forke ».
Manu : Le départ c’est voter avec ses pieds, c’est la veille tradition millénaire. Le fork est une solution un peu forte. Il y a quand même des outils qui ont été mis en place, par exemple les codes de conduite. Ça fait quelques années qu’on les a vu apparaître. Ce sont des outils que souvent les communautés, de l’intérieur, essayent de créer pour faire en sorte que les gens s’engagent, au préalable, à des comportements. Une fois qu’on a mis des codes de conduite en place, que tout le monde les a acceptés, on peut assez facilement, en tout cas c’est l’idée, dire aux gens « là tu t’es comporté contrairement à tes engagements. Tu t’étais engagé avec le code de bonne conduite à faire ça et ça ou à ne pas faire ça et ça. Là, clairement, tu viens d’enfreindre tes engagements ». C’est quand même un outil assez fort.
Luc : C’est mentionné dans l’article. Il dit que ce n’est pas toujours quelque chose de bien considéré, c’est considéré par certaines personnes comme étant le pied dans la porte des Social Justice Warriors. Ce sont ces gens qui vont être des sortes d’intégristes de la justice et qui vont tout stériliser, culpabiliser, etc., où on ne peut plus rien dire et ce genre de choses, ce qui existe bien entendu. Après, le code de conduite est aussi un outil. Si on se réfère toujours à l’idée qu’on veut que le projet avance et on veut que ce soit sain, etc., et si, effectivement, on arrive à une sorte d’intégrisme de la vertu et que ça nous bloque, on peut faire exactement le même constat qu’on a fait dans le sens inverse, dire que cette culture est toxique et l’indicateur de cette toxicité c’est que le projet n’avance plus, les gens se barrent. etc. Je pense que c’est quelque chose qui va faire la différence entre un monde propriétaire où il y a des propriétaires pour le coup, de l‘argent et tout est tenu par cette chaîne hiérarchique où ne va pas pouvoir remettre en cause l’organisation et les valeurs de l’intérieur, parce que ça n’est pas démocratique et des projets libres, communautaires, qui ne sont pas nécessairement démocratiques mais où, au moins, on va pouvoir débattre et dire qu’on veut faire un beau projet, mais on veut faire un beau projet sans humilier les gens.
Manu : À mon avis tu es un peu trop manichéen. Je pense que dans les entreprises ils savent bien que ça peut poser des problèmes pour la qualité du travail des personnes, tout simplement. Il y en a bien qui essayent par exemple avec des ressources humaines qui, parmi leurs objectifs, ont quand même cet objectif de travailler mieux ensemble, pas par bénévolat, pas par amour de l’humanité, ne serait-ce que pour que l’entreprise fonctionne mieux et dégage de meilleurs profits. Là aussi ce n’est pas anodin. Maintenant les ressources humaines, on n’a pas tout à fait ça, on n’a pas assez de ressources, en général, pour dédier des gens à faire ça dans le monde du Libre, mais il y a des gens qui essayent.
Luc : Pour moi, le respect de l’autre n’est pas quelque chose qui se décrète. C’est-à-dire que soit tu l’as et tu as la culture de ton organisation qui va dans ce sens-là, soit tu as des gens qui ne sont pas dans ce truc-là. Plein de boîtes le font. Un poste super rigolo est le Chief Happyness Officer, le responsable du bonheur. Tu sais que tu es dans du bullshit job et que ça n’ira jamais nulle part. Si la culture n’est pas présente ça ne marchera pas. Dans les groupes on a ce genre de choses avec des dispositifs disant « en cas de harcèlement vous avez des contacts, vous ne serez jamais inquiété, blablabla », ça ne marche pas. Je l’ai vu, je ne l’ai pas expérimenté moi-même parce que je ne suis pas assez naïf pour ça, mais j’ai vu des gens tenter le coup et il ne s’est rien passé. Ils se sont fait défoncer derrière parce que ça marche toujours de la même façon, le chef aura toujours raison et même si le chef a tort, les chefs au-dessus ne le démentiront pas devant les gens qu’il encadre sinon tout ça s’arrête instantanément. Même si tu dis « oui on est gentil », tu ne peux pas décréter ça.
Manu : On l’a vu passer, il y a eu beaucoup de discours dans les communautés, on va dire, sur la bienveillance. Il y avait effectivement cet aspect-là, on essaye d’être bienveillant, ce qui est bien mais difficile. Il y a aussi ce côté « on va être bienveillant et nous, nous sommes les bienveillants ». Ça devenait un petit peu une forme de « je suis, moi, dans la vérité, tu es donc dans le faux, j’aurai donc raison par essence, je vais pouvoir t’accuser, te faire du mal, te repousser ». Ça devenait difficile parfois. Mais ça n’empêche, le but lui-même de bienveillance est quand même hyper-positif et il va vers ce qu’on appelle l’inclusion. Aujourd’hui l’inclusivité est un objectif en soi vertueux qui, malheureusement, ne fonctionne pas assez, on le voit. Il y a par exemple pas tant que ça de femmes, clairement pas autant que d’hommes dans le monde du logiciel libre. Ça reste encore aujourd’hui un problème.
Luc : Oui, mais, en même temps, il n’y a pas des masses de femmes qui se forment et qui vont dans les métiers de l’informatique. C’est difficile de séparer tout ça. Après, dans l’informatique, indépendamment de ces questions d’inclusivité sur le sexe, la race, ce genre de choses, ne serait-ce que chez les informaticiens il y a des guerres de chapelle entre « mon langage est meilleur que le tien, ma solution technique est la vraie qui tienne, etc. » Moi qui ne suis pas dans la technique j’ai vu des tas de gens s’étriper pendant des heures et se fâcher vraiment tout rouge parce qu’ils ne voulaient rien lâcher, parce que eux avaient raison ! Rien que sur le domaine technique
L’autre point, pour moi, par rapport à cette question de la collaboration et du fait d’être dans respect, etc., si on prend un GAFAM comme Amazon, par exemple, de nombreux articles démontrent que c’est une boîte abominable où tout est dans le domaine de l’exploitation des gens au maximum et tout est optimisé pour que ça coûte le moins cher en rendant la vie des gens impossible : des gens sont morts sur leur poste de travail ; les équipes d’ingénieurs sont mises en compétition les unes avec les autres, les gens se sabotent les projets, etc. On n’a jamais vu un article disant c’est vraiment trop sympa de bosser chez Amazon. Et pourtant on doit bien admettre qu’Amazon pète tout, qu’il gagne énormément d’argent, qu’il est présent partout et qu’il a un résultat qui est là. Donc, quelque part, on pourrait dire que le respect de l’autre, la collaboration, le fait de faire appel à l’intelligence et à la bienveillance, à la bonne volonté, c’est finalement moins efficace que la force brute, l’autoritarisme et la surveillance.
Manu : Tu es négatif comme tu aimes bien l’être régulièrement ! Je ne suis pas du tout d’accord. Je pense que nous sommes les héritiers des mouvements peace and love, tout simplement, rien que ça. On a construit Internet, on construit aujourd’hui les téléphones portables et le monde du mobile largement autour du logiciel libre. C’est grâce au logiciel libre qu’on arrive à faire cette complexité technologique qui est incroyable, Internet et le téléphone portables ce sont des révolutions en soi. On a vraiment des racines qui remontent effectivement à des barbus blancs, dans les universités américaines, qui ont mis en place, quelque part, une culture qui est pourtant sympathique, je trouve, mais qui a des tenants : ce sont des hommes, blancs, barbus et on n’en sort pas ! On a encore ça aujourd’hui dans une certaine mesure. Je ne sais pas s’il y a des blocages qui expliquent cela. On aimerait bien essayer d’ouvrir un peu plus, mais ça reste un travail de fond à faire. Je reste positif. Je pense qu’on a le bon bout, en tout cas on essaye d’être bienveillants même si n’y arrive pas toujours, mais si on n‘a pas toujours la vérité, on essaye de faire des choses sympathiques pour son projet.
Luc : Ma conclusion serait qu’il y a plusieurs modèles et que le modèle autoritaire fonctionne. Même si on n’aime pas ça, il faut admettre qu’il a une certaine efficacité, qu’il peut même être très efficace. Pour moi c’est important de se positionner par rapport à ça. On parlait du fait que le projet doit avancer, que c’est finalement le critère, mais la façon dont il avance est également à prendre en compte. On doit avoir, pour moi en tout cas, cette dimension d’humanité dans le projet et dans la façon de bosser, d’ailleurs que ce soit dans un projet libre ou ailleurs et c’est essentiel. Finalement à quoi sert d’être l’entreprise la plus rentable du monde si c’est pour détruire des gens d’un point de vue humain et de sa morale propre ? Qu’a-t-on réalisé ?
Manu : Je propose qu’on réfléchisse nous-mêmes au bonheur qu’on apporte aux gens ou qu’on peut s’apporter l’un l’autre avec le podcast et on en reparle la semaine prochaine.
Luc : À la semaine prochaine.