Luc : Décryptualité. Semaine 20. Salut Manu.
Manu : Salut Luc.
Luc : Le sommaire.
Les Numeriques, « Les initiatives open source », un article de Renaud Labracherie.
Manu : Qui prend une sorte de point de vue un peu général, qui explique la philosophie du Libre, c’est assez court, c’est assez sympa quand même parce qu’il y a besoin de rappeler, toujours, rappeler.
Luc : Paris Match, « Faux comptes et emoji crotte : le rachat de Twitter par Elon Musk toujours en suspens », un article de Kahina Sekka.
Manu : Sur Paris Match, rien que ça ! Effectivement, on le sait, ce cher homme le plus riche du monde fait parler de lui y compris dans ce genre de page. Il y a effectivement des hauts et des bas dans le rachat de Twitter, on en a parlé. Il semblerait, en ce moment, que c’est plutôt un bas. C’est rigolo.
Luc : Il a bien le profil pour être dans Paris Match, finalement, avec tout le scandale qu’il est capable de générer.
Manu : Sachant qu’il propose quand même de mettre des algorithmes libres dans Twitter. On est plutôt pour. Il reste intéressant ce gars ! T’es marrant !
Luc : Quelqu’un qui raconte n’importe quoi finit toujours par dire un truc intéressant !
Clubic.com, « Avis Firefox : performances au rabais, vie privée au sommet », un article de Chloé Claessens.
Manu : Oui, effectivement, Firefox n’est pas le meilleur des navigateurs pour les performances, mais, en même temps, quand on affiche moins de publicité, parce qu’on peut mettre un bloqueur de publicité, ça ira forcément plus vite. Non ?
Luc : Oui. On va en parler dans notre sujet principal.
Journal du Net, « Les logiciels open source au service de l’entreprise moderne », un article de Idit Levine.
Manu : Ce n’est pas mal, ça parle d’innovation et du fait que les entreprises prennent ça à bras-le-corps. Le Libre les aide. Plutôt intéressant, plutôt sympa, allez jeter un œil, c’est assez conséquent. C’est plus une tribune qu’un article de média critique.
Luc : Pour notre sujet de la semaine, l’idée c’est effectivement de partir de cet article sur Firefox et d’une anecdote que j’ai déjà évoquée – on radote quand même un peu –, mais qui me semble intéressante. Dans mon réseau relationnel j’ai un très vieil ami qui a du Windows chez lui, qui n’est pas très doué avec l’informatique. Je lui ai mis du logiciel libre un peu partout, notamment Firefox [1]. Il y a quelque temps il me dit : « Je devrais passer à Chrome parce que c’est mieux, ça va plus vite, etc. Mon copain Lionel, – un de ses potes, qui est un power-user de chez Windows – m’a dit que c’est mieux ». Je lui explique que l’intérêt de Google c’est qu’il n’y ait pas de bloqueurs de pub et qu’aujourd’hui, sur Firefox, on peut mettre un bloqueur de pub notamment pour YouTube [2] et ne pas avoir de pub du tout. Que si on reste dans de la monoculture et que Google règne en maître avec son moteur qui est partout, on se retrouvera immanquablement dans une situation où, pour afficher la page une demi-seconde plus vite, on aura le privilège d’avoir une minute de pub, que le gain n’est quand même pas évident dans cette opération. Qu’on a besoin de logiciels qui soient vraiment libres et qui ne soient pas dépendants - Firefox l’est beaucoup trop [Le projet est massivement financé par l’argent de Google depuis des années, Note de l’intervenant] - de Google et de ce genre de boîte.
Manu : Donc tu débarques, tu veux casser cette idée du logiciel propriétaire qui va utiliser sa position pour nous abreuver de publicités et autres, qui va nous posséder.
Luc : On a cette idée de logiciel propriétaire qui s’oppose au logiciel libre. L’idée de propriétaire c’est évidemment lié à la licence, c’est-à-dire que le code appartient à l’entreprise ou, en tout cas, à l’auteur du logiciel.
Manu : Et qu’ils en ont le contrôle, ils peuvent contrôler la manière dont ça va être utilisé. L’appartenance c’est compliqué dans le logiciel libre, on possède, mais on contrôle aussi sa diffusion d’une certaine manière.
Luc : Oui. C’est évidemment interdit de copier le logiciel propriétaire, c’est interdit de le modifier, le code source est secret et ce genre de choses. Une expression est souvent utilisée également dans le milieu qui est « logiciel privateur », parce que l’une des conséquences de cette propriété du code source c’est également qu’on va pouvoir priver de liberté les utilisateurs de multiples façons.
L’idée qui sort de cette anecdote de Firefox que je viens de mentionner, c’était de voir aussi que dans l’usage de l’informatique en général ou, disons, dans la lignée de la question du code source, on a également de l’appropriation et également de la privation de liberté au travers de cet environnement informatique dans lequel tout le monde navigue aujourd’hui.
Manu : Ça reste compliqué, parce que tout le monde utilise du logiciel et on ne se préoccupe pas forcément de la nature de sa relation avec ce logiciel. Est-ce que c’est un logiciel qu’on a le droit de ce qu’on appelle « forker », fourchetter en français ? Est-ce que c’est une communauté, derrière, qui va nous permettre de contribuer ? Est-ce qu’il va y avoir des gens qui seront à notre écouter derrière tout ça ? Ça reste invisible pour la plupart des gens.
Luc : Là on est dans le domaine du logiciel. Framasoft a fait l’initiative « Dégooglisons Internet » [3] et le Collectif CHATONS [4]. On a des services et ces services s’appuient massivement sur du logiciel libre, ça pourrait même être 100 % libre. Dès lors que l’utilisateur est enfermé dans un service, y accède par Internet, tu peux très bien enfermer les utilisateurs, les exploiter, t’approprier leurs données, leur temps, leur comportement avec du logiciel libre. Le logiciel libre serait une clef parce que ça permettrait de remonter autre chose, c’est très exactement ce que Framasoft a proposé et a brillamment initié avec des tas de gens supers qui a suivi.
Manu : Ça va avec la centralisation et Framasoft avait fait remarquer ça à l’époque. Ils ont des instances de différents services et, si tout le monde utilise leur instance à eux, ils ne deviennent pas propriétaires, on va dire, parce que c’est quand même compliqué, en tout cas ils ont une mainmise sur leurs utilisateurs qui devient majeure et trop importante au point que Framasoft, au bout d’un moment, a dit stop, installez vos propres instances ailleurs, dépendez d’autres administrateurs système. Vous passerez dans d’autres systèmes, nous ne serons pas vos propriétaires au sens de propriétaire d’un immeuble, parce que, finalement, on s’y retrouve.
Luc : Oui. C’est important d’avoir le choix, c’est ce qu’on appelle les chatons, tous ces hébergeurs qui sont dans la mouvance, qui respectent la même charte. Le Chapril [5] qui est le chaton de l’April. Je suis dans une autre association qui s’appelle Parinux, on a un chaton qui s’appelle Bastet [6] et il y en a plein d’autres.
Si on revient sur ces notions de propriété, il y a bien cette logique de propriété au sens strict et juridique chez les GAFAM et dans beaucoup de services auxquels on peut accéder par Internet. Dans les clauses il y a des droits de propriété sur les œuvres, en gros tout ce qu’on écrit, toutes les photos qu’on met, etc. C’est le cas de tous les réseaux sociaux où il y a une clause, chez Facebook notamment, qui dit que vous cédez votre droit patrimonial sur tout ce que vous mettez, vous cédez votre droit d’auteur pas de façon exclusive, on ne le perd pas complètement, mais quand même ! Ces GAFAM possèdent les données de milliards de gens, donc ils possèdent des milliards et des milliards de trucs dont plein sont sans intérêt, sans doute, mais ils peuvent en faire ce qu’ils veulent. Ils vendent, ils diffusent les données de connexion, ce que font les gens, quels sont leurs profils, ça leur appartient, donc il y a vraiment cette notion de propriété.
Manu : Non seulement on est installé chez eux avec cet effet réseau dont on a déjà parlé, c’est-à-dire le fait qu’on a toutes ses relations qui sont dans des réseaux sociaux, ça devient très compliqué d’en sortir, simplement par difficulté à faire bouger tout le monde derrière soi ; si on va sur un petit réseau inconnu, on n’emmènera pas ses amis, sa famille comme ça, ça va être difficile. En plus de ça les réseaux sociaux chez lesquels on s’installe vont nous utiliser comme un cheptel, on va être un peu leurs moutons.
Luc : C’est un logique qu’il y a chez tous les fournisseurs de services, indépendamment de l’informatique d’ailleurs. Quand on est abonné quelque part c’est un revenu régulier jusqu’au jour où on va partir et c’est toujours plus compliqué de partir.
Manu : Oui, les abonnés. C’est un peu comme notre abonnement à l’eau et à l’électricité alors ?
Luc : Oui. Souvent on a moins de choix, maintenant ça change un petit peu, mais oui c’est tout à fait la même chose. On se plaint souvent qu’il y a des promotions sur les abonnements de téléphone portable ou d’Internet et que nous, vieil abonné, on n’y a jamais droit, on dit « pourtant je paye depuis très longtemps et on ne me fait jamais de cadeaux ». Les cadeaux c’est de l’investissement pour acheter des abonnés et il y a vraiment un coût d’acquisition des abonnés qui est calculé par les services marketing. Donc bien sûr qu’ils ne donnent jamais de cadeaux aux gens qui sont là depuis longtemps. La fidélité n’est pas récompensée. Le client qui reste dans la durée c’est un retour sur investissement.
Manu : Éventuellement on ne veut pas le perdre. Je suppose qu’il va quand même y avoir des efforts. Je pense que tu abuses un petit peu. Si tu appelles de temps en temps pour dire que tu on vas partir, ils vont faire te une petite offre, ils vont essayer de te garder, il y a un coût !
Luc : Ce n’est même pas sûr. Ils connaissent tous ces coûts-là. Quand tu as des millions d’utilisateurs, les gérer au cas par cas ça reste très cher. Par rapport à tous ces services, on sait aussi qu’ils parviennent à orienter les comportements. On sait, par exemple, que les réseaux sociaux ont cette notion d’engagement, ils veulent que les gens reviennent le plus souvent possible sur les applications pour être le plus dépendants possible et pour qu’on puisse leur refourguer le maximum de pub. Ce sont des choses qui avaient été remontées par les témoignages de gens qui avaient bossé chez Facebook notamment. Ils disaient que tout est organisé et mis en place pour que les gens reviennent, se reconnectent le plus possible. Ça n’est pas là pour leur rendre un service, ce n’est pas le plus efficace et le plus simple pour eux, c’est le plus rentable et qui permet de s’assurer qu’ils voient le plus de pub pour faire le plus d’argent.
Manu : C’est mieux que des moutons dont on forcerait la laine à pousser plus vite ! Revenez, utilisez-nous, donnez-nous des informations, des données.
Luc : C’est ça. Ça veut dire que le service qu’on peut potentiellement apprécier d’un GAFAM et d’un réseau social en particulier, est déjà payé avec notre temps. C’est-à-dire qu’on va être incité à perdre du temps, ils vont faire ce genre de contrôle et on a ça même dans des commerces physiques. Quand on entre dans le supermarché, qu’on est obligé de rentrer par un bout et de passer devant tous les rayons pour aller acheter les pâtes qui sont tout au fond, évidemment que c’est calculé. Ils veulent qu’on passe du temps dans leur magasin et après, pareil sur les caisses, etc., avec les caisses automatiques et tout, il y a toujours un calcul de combien de temps on y perd et le temps des utilisateurs n’est pas contrôlé par les utilisateurs mais par les gens qui maîtrisent l’infrastructure, qu’elle soit physique ou informatique.
Manu : Et on arrive à peu près à manipuler nos clients, nos consommateurs, notre cheptel avec quoi ? Avec du marketing, avec de la pub ?
Luc : oui, et la façon dont les interfaces sont faites, etc. La publicité est effectivement un point important et ça nous mène à la question du financement de la culture. Je trollais récemment sur ce sujet qui est un vieux sujet que j’ai en tête de mon côté. On va financer des choses avec nos sous, on va acheter des abonnements, des places de spectacle ou des choses comme ça, mais il y a toute une série de choses qui sont payées par la pub en disant « c’est gratuit ». La publicité est, en fait, une des composantes des produits qu’on achète. C’est une forme de taxe privée, invisible, on ne sait pas quelle est la part du produit qu’on achète qui va partir dans la pub et le marketing, mais ça y part quand même. Donc il y a une appropriation de notre argent qui va faire une boucle et revenir par la télévision, les vidéos YouTube ou que sais-je, pour aller financer des œuvres culturelles. Ce qui veut dire que dans l’opération il y a une capacité à capter de l’argent et à se l’approprier, donc avoir la légitimité, parce que l’argent leur appartient désormais même s’ils l’ont ponctionné au public, pour ensuite refourguer au public ce que l’annonceur estime comme étant intéressant de lui faire regarder. Il y a donc une perte de pouvoir dans l’opération qui passe, encore une fois, par une logique propriétaire et d’appropriation.
Manu : Je pense que ce n’est même pas qu’une question d’argent. Je sais qu’il y a pas mal de gens qui ne voient que le côté contrôle de ce cheptel avec l’argent comme but, mais je pense que ça va plus loin. Je pense qu’il y a aussi le pouvoir, la manière dont on va façonner les comportements est importante. Il n’y a pas si longtemps on supposait que Zuckerberg voulait devenir président des États-Unis. On peut imaginer qu’Elon Musk, ou un autre du genre, ait les mêmes ambitions.
Luc : Il aurait peut-être un peu plus de mal parce qu’il rue vraiment des brancards et qu’il est incontrôlable ; ceci dit Trump l’a fait, pourquoi pas lui, au point où on en est ! Il y a effectivement quelques années, avant l’élection de Trump je crois, Zuckerberg était en train de placer ses pions et on sentait qu’il se disait que dans une ou deux élections il serait en place. À priori il a complètement abandonné cette idée-là, son nouveau machin c’est maintenant Meta [7]. On a découvert depuis que Facebook diffuse de la merde et jette de l’huile sur le feu, Facebook et d’autres réseaux sociaux, parce que ça fait plus d’argent et qu’ils le savent. Ce sont les données qui ont été rendues publiques par Frances Haugen [8] qui dit que Facebook sait parfaitement que le fonctionnement de Facebook rend les gens plus méchants, plus énervés, plus stupides, mais, comme c’est ça qui rapporte de l’argent, ils n’ont jamais freiné ce truc-là parce qu’ils en veulent.
C’est assez cocasse quand on pense qu’à une époque Zuckerberg avait dit « Facebook sera la structure sociale de l’avenir qui permettra à tout le monde de collaborer et d’être super heureux ». On découvre qu’en fait c’est une sorte d’enfer et de foire d’empoigne avec des gens qui font tout pour que tout se passe mal.
Manu : C’est un enfer où beaucoup d’âmes sont perdues. On sait qu’il y a des milliards d’utilisateurs récurrents, de gens qui reviennent régulièrement interagir avec de réseau social et ce réseau social a des ambitions faramineuses. Il n’y a pas si longtemps il voulait faire de l’argent, c’est-à-dire qu’il n’y a plus besoin d’avoir des clients pour faire de l’argent non, ils allaient imprimer des billets ils avaient l’ambition de faire une cryptomonnaie, Libra je crois, c’est encore mieux que de demander de l’argent aux utilisateurs, aux clients ou aux annonceurs. Voilà ! Tu peux en plus le produire ! Ça a vraisemblablement capoté. Maintenant il est passé effectivement sur d’autres options, il veut façonner l’avenir avec le Métavers [9], ça ne va pas forcément donner grand-chose, à mon avis c’est de la fumisterie, mais ça n’empêche, il y a ces ambitions, il y a ces mécanismes qui sont en place : on façonne la manière dont les gens vont interagir entre eux, vont interagir avec le monde, vont interagir avec les entreprises qui les contrôlent. On est largement contrôlé par les entreprises dont on est les clients.
Luc : Ce n’est pas nouveau puisque la presse et notamment la télévision jouent beaucoup là-dessus, notamment les infos. J’ai vu récemment les infos à la télé.
Manu : Quelle idée, mais quelle idée ! Tu es fou !
Luc : J’étais justement chez ce même ami dont je parlais au début qui me disait « mais pourquoi continuer à utiliser Firefox ? », il a décidément de gros défauts ! À la télé, les infos reposent essentiellement sur du sentiment, c’est ce qui est mis en avant. Il y a vraiment ce côté d’essayer d’orienter les opinions et ce n’est pas pour rien que les milliardaires s’achètent des journaux, maintenant des réseaux sociaux, des télévisions, etc., c’est qu’ils ont l’envie de façonner le monde. Aujourd’hui on a des dimensions supérieures au travers de l’informatique. Pour moi c’est un point qui est vraiment essentiel parce qu’on parle de communs, de plus en plus, les gens y sont sensibles. À mon avis c’est un point essentiel de comprendre la logique économique, disons, de l’opinion, du contrôle, du temps et des individus, et de réussir à s’en sortir.
Manu : Avec les communs je mettrais en avant, du côté des entreprises en tout cas, les coopératives. Ça reste malheureusement quelque chose d’un petit peu anecdotique, mais ça existe. Il y a des coopératives pour vous fournir de l’électricité, il y a des coopératives pour vous fournir des services internet. Il y a plein de gens qui peuvent travailler en commun, de manière très positive, intéressante. Ça n’empêchera pas les problèmes, il ne faut pas rêver, ça reste des gens, des humains, mais peut-être qu’on peut sortir un peu de cette optique du cheptel, on peut peut-être arrêter d’être inféodés à des systèmes qui vont juste nous tondre la laine sur le dos.
Luc : L’autre avantage du Libre, sur la partie immatérielle, que ce soit les données ou le code informatique, par données je veux dire également les offres culturelles, c’est que c’est quelque chose qui peut être mis sous licence libre, donc qui appartient à tout le monde. Autant, quand on est dans le monde matériel, il faut vraiment s’organiser, on peut avoir des coopératives, mais on va avoir les mêmes problèmes d’échelle, de rapports de pouvoir, de dire plus on va devenir gros plus ça va être compliqué à gérer. Quand on est dans le domaine de l’informatique, on peut avoir des choses beaucoup plus légères, on peut mettre sous licence libre et laisser les gens vivre et faire ce qu’ils veulent de ces éléments-là parce que c’est libre, parce que tout le monde a le droit, parce qu’on peut forker s’il y a un projet qui se passe mal. C’est un accélérateur vraiment important qui ne peut pas marcher partout, ça ne marche pas dans le monde physique, mais qui reste pour moi reste un élément très puissant qui permettra d’avancer plus vite.
Manu : Je trouve que c’était intéressant comme approche. On a fait un arc qui n’était pas facile à mener je trouve. On va peut-être consolider tout ça et je pense qu’on en reparlera parce que ça reste des sujets qui nous travaillent.
Luc : Oui, j’espère. On verra ça. On se retrouve la semaine prochaine.
Manu : À la semaine prochaine.
Luc : Salut.