Transcription

Luc Fievet : Je vais vous parler de Symbiose, l’émission de radio sur le Libre que j’anime depuis un an maintenant.
C’est une émission sur le Libre, comme je viens de vous l’indiquer. Premier dimanche de chaque mois à quatorze heures. Une heure trente d’émission, ce qui est pas mal car ça laisse le temps de rentrer assez profondément dans le sujet, etc. Et pas simplement de survoler le truc.
J’ai commencé il y a un an, j’ai fait onze émissions, donc j’en ai raté qu’une seule pour l’instant. Je mets les émissions sous la licence correspondante (CC by-nc-nd), donc sans utilisation commerciale ni travail dérivé, parce que d’une part ,je crois que les gens de Radio Libertaire ont un peu de mal avec les questions d’utilisation commerciale, et puis après ça je passe de la musique libre dedans et souvent les licences sont assez restrictives, et après ça, pour pas trahir la parole des gens qui sont dans l’émission, ça me semble normal de ne pas bouger le contenu.
L’émission passe sur Radio Libertaire, c’est à Paris, 89.4, et quand ça marche, c’est également accessible sur Internet. J’ai également transmis les ...

Question

 : Est-ce qu’on a des podcasts de l’émission ?

Luc Fievet

 : Pardon ?

Question

 : Est-ce qu’on a des podcasts ou est-ce que c’est juste diffusé en direct ?

Luc Fievet

 : J’ai des liens à la fin. Il y a un podcast, et j’ai également des fichiers OGG téléchargeables sur une page assez moche, et assez brute.

Elle est maintenant co-animée par David Lapetina, qui poste sur la liste, vous avez dû le voir, et qui est également à l’AFUL. Technique par quelqu’un que vous ne connaissez pas, qui est un étudiant en son : Wail.
L’idée c’est de s’adresser aux gens qui écoutent Radio Libertaire en masse, des gens a priori qui ne connaissent pas trop le sujet. Mais avec une heure trente d’émission, on a le temps de pas faire simpliste et d’aborder les trucs vraiment à fond.
Également, j’intercale trois-quatre morceaux de musique Libre, pour prendre le temps de souffler, de discuter, et éventuellement recevoir des appels. Jusqu’à maintenant, sur les onze émissions, j’ai pas eu de problème pour trouver de la musique que je trouvais bien. Ça prouve qu’il y a quand même une certaine maturité de ce côté-là.
Là vous avez la liste des sujets qu’on a abordés : on a commencé sur DADVSI, In Libro Veritas, et vous savez lire, je suppose…
Tangui Morlier : On lira plus tard, visiblement… Parce que c’est passé super vite…
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Public : Aaaah !
Popup d’erreur
Frédérick Couchet : Non mais tu as encore trois minutes, c’est bon, c’est bon.
Rires.
Luc Fievet : Voilà. L’idée c’est de parler Logiciel mais également de ce qu’il y a à côté du logiciel, c’est à dire pas simplement, voir un peu tout le spectre, et moi ce qui m’intéresse, c’est d’essayer, dans la mesure du possible, de voir s’il y a moyen de tisser des liens entre ce qui est informatique et ce qui n’est pas informatique.
Pendant longtemps j’ai animé l’émission tout seul. J’ai proposé à David de me rejoindre parce que je me trouvais insuffisant, pour un truc, que c’était pas terrible quand j’animais tout seul. Là depuis deux émissions, la dernière fois on l’a pas fait car on a mis autre chose, mais on a pris le parti d’essayer de faire un petit en-tête à l’émission, de dix minutes, sur les nouvelles du Libre et ce genre de choses. David Lapetina a un webzine qui s’appelle « onirik.net », qui n’est pas foncièrement centré sur le Libre, même si on en parle un petit peu, et beaucoup de critiques culturelles. C’est un truc qui a une certaine audience, qui est assez connu pour recevoir des bouquins gratos, des DVD, des invitations à des projections de presse de la part des services de presse. Ça a une certaine audience, et ça touche un public qui n’est pas un public déjà convaincu par le Libre.
L’idée c’est qu’on annonce les émissions sur onirik, et on va éventuellement retraiter les sujets. Et les émissions sont disponibles en podcast sur onirik.
Dans l’idée c’est une émission qu’on veut ouverte, c’est-à-dire que s’il y a des gens qui ont des trucs à dire, ou qui veulent venir, ou qu’il leur semble qu’il y a un sujet intéressant, on vous accueille les bras ouverts. On a également des moyens d’enregistrement, moyens d’enregistrement mobiles avec un enregistreur de bonne qualité qui peut me permettre de rencontrer du monde avant l’émission pour la diffuser, parce qu’on est pas toujours disponible. Il y a également un studio à la radio, qui permet de faire des enregistrements en différé, si on veut se retrouver tous autour du micro et ce genre de choses.
Prochaine émission, c’est la semaine prochaine, dimanche.

Slide :

« Prochaine émission : Le modèle économique du libre (dimanche 3 février avec Christophe le Bars et Laurent Seguin) ».

Public

 : Il n’y a qu’un modèle ?

Luc Fievet

 : Qu’un modèle ?

Public

 : Économique.

Frérick Couchet

 : Économique. Ça dépend, peut-être que pour Laurent Seguin il n’y en a qu’un, peut-être que pour Christophe le Bars il y en a plusieurs, on va voir. C’est un débat intéressant.

Voilà en gros. La prochaine émission et les liens divers et variés.
Eva Mathieu : T’as une idée de l’audience ou du nombre de fois où les fichiers ont été téléchargés ?
Luc Fievet : Je crois que j’ai fait une diapo là-dessus, mais elle a dû disparaître en chemin, parce que j’ai fait un truc là-dessus. Peu importe. On a aucune idée de l’audience.
Rires

Luc Fievet

 : Radio Libertaire est une radio anarchiste, et c’est pas pour...

Tangui Morlier

 : Mais de ton podcast peut-être ?

Eva Mathieu

 : Ou des téléchargements ?

Luc Fievet

 : Sur le podcast on avait fait… il faudrait que je demande à David.

Benoït Sibaud

 : Mais cinq fois plus selon la police.

Rires

Luc Fievet

 : On doit être à quelques dizaines de téléchargements dans la semaine. C’est pas considérable mais ...

Question

 : Est-ce qu’il y a un endroit qui recense toutes les émissions dans ce genre-là ? Est-ce qu’il y en a d’autres sur d’autres radios ?

Frédérick Couchet

 : Ça commence à rejoindre ma question. Je remarque que c’est annoncé sur onirik, mais pas sur l’agenda du Libre. Ce qui est quand même dommage. Car c’est là que ça devrait être, sur l’agenda du Libre. J’ai regardé, c’est pas sur l’agenda du Libre. Ce qui est fort dommage. Car franchement, aller sur onirik il y a un public, mais les gens du Libre, normalement, quand ils veulent savoir ce qui se passe dans le Libre, ils vont sur l’agenda du Libre. C’est le truc référant.

Luc Fievet

 : Je prends note.

Question

 : C’est diffusé en même temps sur Internet ?

Luc Fievet

 : Oui. Sauf quand ça tombe en panne. Mais normalement ça marche.

Public

 : D’accord, il y a une diffusion en même temps.

Luc Fievet

 : Oui. Vous pouvez aller sur les liens. En MP3 et en OGG.

Frédéric Couchet :

Et en temps qu’intervenant, car moi je suis intervenu deux fois sur cette émission, ce qui est bien dans l’émission, c’est effectivement le temps. Il y a deux ou trois invités maximum, on a une heure et demi, alors oui il y a la musique et tout ça, mais on a le temps d’expliquer en détail, de revenir. Par rapport à beaucoup d’émissions de radio qu’on a pu faire, où vraiment, ton intervention c’est trente secondes à une minute, très rapide sur les sujets. Là on a vraiment le temps d’aborder le truc. Après sur l’auditoire, moi je sais qu’il y a des gens qui sont venus à la boutique de ma femme, et qui avaient entendu parler de l’émission. Alors comme ça, car Radio Libertaire a quand même un public assez important. Je pense pas qu’il y ait spécifiquement des gens du Libre qui vont écouter, c’est pour ça que j’ai dit que si c’était dans l’agenda du Libre, il y aurait peut-être plus de gens du Libre qui écouteraient cette émission. Et qui permet vraiment d’aller dans le détail. Moi je me souviens d’une émission sur la vente liée, et sur free, on a pu expliquer en détail la problématique. Ce qu’on aurait pas pu faire sur d’autres radios. À part peut-être France Culture ou autre. C’est quelque chose qui est vraiment très intéressant.

Luc Fievet

 : Sur radio Libertaire il y a quelque chose qui me semble intéressant à aborder. C’est la radio de la Fédération Anarchiste, c’est une radio militante.

SBI

 : LA radio… Car vous êtes organisés quand même.

Rires

Public

 : En fait SBI essaye de monter un groupe transcription visiblement pour radio Libertaire.

Question à SBI

 : Est-ce que tu as transcrit des trucs ou pas ?

SBI

 : J’ai référencé deux émissions. Il m’en reste neuf à référencer. J’avais pas fait gaffe. J’avais référencé celles qui passaient sur la liste. J’ai dit à David « rappelle-moi de t’inscrire après dimanche quand ça sera », et bien il m’a pas rappelé. J’ai qu’à copier/coller les paragraphes, échanger les liens, puisque j’ai déjà le plus gros du travail.

Luc Fievet

 : Radio Libertaire c’est un truc assez fermé. Il y a eu une AG cette semaine, c’est une AG où on vote pas, c’est des anarchistes.

Rires
Luc Fievet : Ils disent clairement le truc au début, ils disent « c’est notre radio, donc tu peux venir faire une émission, mais c’est notre radio », et ils ont peur de récupération, ils ont eu des tas de problèmes, avec des mecs qui sont venus leur péter la gueule.
Rires
Tangui Morlier : Comme quoi, des fois, voter c’est pas si mal. Tu t’es déjà fait péter la gueule à une sortie d’AG ?
Rires
Public : C’est vrai que l’adresse de Radio Libertaire n’est disponible nulle part.
Luc Fievet : C’est une adresse secrète. Ceci dit c’est quand même une radio qui émet par les émetteurs de NRJ, donc on arrose quand même toute l’Île-de-France. C’est une radio sur laquelle il y a quand même quelques phares, il y a la Ligue des Droits de l’Homme qui a une émission par exemple. Je sais que sur les autres émissions, il y en a certaines qui ont vingt ans d’âge, qui vont recevoir, soit des musiciens ou des auteurs qui sortent des bouquins, assez importants. Sur d’autres émissions, des gens qui sont sur des trucs d’édition assez importants font le passage sur Radio Libertaire. Je pense que c’est pas négligeable. En dépit de ce côté assez fermé et contrôlé, moi je suis arrivé, je suis pas anarchiste, j’ai rencontré quelqu’un qui est à la radio et qui m’a dit « bon bah viens », j’ai dit « voilà moi je veux faire ça », on m’a dit « Vas-y ».
On m’a pas demandé de sous. J’en donne quand même.
Rires

Luc Fievet

 : On m’a jamais fait de remarque sur ce qu’on a pu dire dans l’émission, ni fait de pression, ni quoi que ce soit.

Eva Mathieu

 : Est-ce que, ces mêmes émissions, tu peux les proposer, par exemple sur dogmazic, pour qu’elles passent sur d’autres radios ?

Luc Fievet

 : Oui, oui. Elles sont sous licence. Je veux les mettre sur dogmazic, mais à chaque fois…

Public

 : Il faut les contacter pour leur proposer, ou les mettre directement.

Luc Fievet

 : Il faudra que je mette un jour mes émissions sur dogmazic.

Merci et applaudissements