Présentation

Titre

 : Interview de Stéphanie Robert - ALDIL

Intervenants

 : Stéphanie Robert - Stéphanie Lucien-Brun

Lieu

 : Primevère - Salon de l’alter-écologie - Lyon

Date

 : Février 2015

Durée

 : 7 min 07

Lien vers la vidéo

Transcription

Stéphanie Lucien-Brun

 : Stéphanie bonjour.

Stéphanie Robert

 : Bonjour.

Stéphanie

 : On est ensemble quelques minutes pour échanger autour des Journées du Logiciel Libre. Alors avant d’attaquer sur les Journées du Logiciel Libre, en quelques mots, qui es-tu ?

Stéphanie Robert

 : Moi je suis bénévole à l’ALDIL, donc l’Association Lyonnaise pour le Développement de l’Informatique Libre. On est là aussi bien pour défendre et promouvoir les logiciels libres, expliquer qu’il y a des alternatives aux logiciels qu’on connaît tous aujourd’hui. Et on est un groupe d’utilisateurs. Donc on est là pour accompagner, expliquer aux gens, et leur permettre de s’approprier ces alternatives libres qui existent aujourd’hui.

Stéphanie

 : L’ALDIL, pour répondre à ces objectifs, tout au long de l’année, qu’est-ce qu’elle organise ?

Stéphanie Robert

 : On est assez actifs. Il y a différents événements qu’on organise. Il y a des gros événements annuels, il y a des petits ateliers qu’on propose ponctuellement. Il peut s’agir aussi bien d’install party. Là c’est super, les gens viennent avec leur machine et on leur montre comment installer les Linux, on leur installe les Linux, on les aide dans la prise en main. Là, après, il y a différents événements. Il y a les « jeudis bidouille » : vous avez un problème avec un Linux, vous venez avec votre machine et on vous dépatouille.

Stéphanie

 : Le gros événement à venir, c’est donc, fin mars, les Journées du Logiciel Libre. Alors les Journées du Logiciel Libre, qu’est-ce que c’est ?

Stéphanie Robert

 : Les Journées du Logiciel Libre, c’est le 28 et le 29 mars. Et, en fait, c’est deux jours d’échange et de partage autour de la culture libre et du numérique libre. C’est-à-dire que notre objectif c’est que les curieux, les non-initiés, apprennent et découvrent les logiciels libres, mais aussi voir, peut-être, des initiés, des geeks, des barbus qui boivent de la bière, peut-être et qui sont là aussi pour partager leurs connaissances, voire découvrir de nouvelles choses.

Stéphanie

 : Et ces Journées du Logiciel Libre, qu’on appelle les J.D.L.L. elles se passent où ?

Stéphanie Robert

 : Elles se passent à Lyon, dans le troisième, à la Maison pour Tous, salle des Rancy. Le principe c’est que, pendant ces deux jours, il y a des conférences, il y a des ateliers, il y a des install party, il y a des démonstrations. Et on regroupe tous les acteurs du libre, donc qu’il s’agisse d’associations, de systèmes d’exploitation, de professionnels, tout ce qui a accès à la culture libre aussi, à la cartographie libre. Donc toute cette communauté-là se retrouve, sur deux jours, pour échanger sur ce que le numérique libre peut apporter en termes d’alternative aujourd’hui.

Stéphanie

 : De façon concrète, pour une personne qui a vaguement entendu parler du Logiciel Libre et qui a envie d’avancer dans ses libertés numériques, quel parcours on peut imaginer que la personne puisse faire sur une demi-journée, une journée, en venant aux JDLL, y compris en venant en famille ?

Stéphanie Robert

 : Déjà, elle aura un village associatif qui va lui permettre, concrètement, de rencontrer les gens qu’il y a derrière cette communauté-là. Il y a différentes associations, donc on peut voir et comprendre comment ça fonctionne. Après il y a des ateliers et des démos pratiques, ce qui fait que les gens peuvent vraiment pratiquer ; et ce qu’ils entendent dans les conférences, ils peuvent, ensuite, l’appliquer lors des ateliers. Donc l’idée c’est vraiment de découvrir comment ça marche, voir, pour après se l’approprier, chez soi, s’installer des logiciels et les utiliser.

Stéphanie

 : D’accord. Et pendant les JDLL, si j’ai déjà un ordinateur installé avec des logiciels libres et que je veux en installer d’autres ou que j’ai besoin d’un coup de main , est-ce qu’il y aura la possibilité de se faire vraiment, très concrètement, accompagner ?

Stéphanie Robert

 : Totalement, parce qu’il y aura les communautés des différents systèmes Linux qui existent, qui sont là justement pour prendre en main vos usages et votre machine. Donc vous venez avec votre machine, vous avez un besoin, il est déterminé par les membres de l’association et on vous aide à les installer.

Stéphanie

 : D’accord. Et les enfants alors ? Qu’est-ce qu’on y fera, avec eux, autour du numérique libre ?

Stéphanie Robert

 : Les enfants, cette année, ils ont un espace à eux. Ça c’est super. Il y aura tout un tas d’événements liés à ça. Il y aura de jeux vidéo libres, il y aura des ateliers libres, des ateliers de fabrication d’objets libres aussi, faisant que les enfants peuvent découvrir les logiciels libres, en s’amusant aussi.

Stéphanie

 : D’accord. Et ça coûte combien de venir aux JDLL ?

Stéphanie Robert

 : Le principe c’est que c’est libre, gratuit et ouvert à tous. Donc il n’y a pas de rémunération derrière tout ça.

Stéphanie

 : D’accord. C’est entrée gratuite et ouverte à tous.

Stéphanie Robert

 : C’est ça.

Stéphanie

 : Est-ce que, aux JDLL, on trouve à boire et à manger ? Comment ça se passe ?

Stéphanie Robert

 : On trouve à boire et à manger, oui, en effet. Il y a un espace buvette et c’est ancré dans l’esprit du libre puisque c’est un circuit court. Du coup, en effet, on peut se restaurer les papilles et puis se restaurer l’esprit.

Stéphanie

 : Donc il y a de quoi venir facilement une journée aux JDLL pour explorer différentes choses.

Stéphanie Robert

 : Oui.

Stéphanie

 : Tu as évoqué les conférences. Cette année, je crois que vous avez des vraies, entre guillemets, têtes d’affiche aux JDLL, des personnes qui vont venir faire des conférences d’environ une heure.

Stéphanie Robert

 : Oui.

Stéphanie

 : Est-ce que tu peux nous en citer deux ou trois, qui sont intéressantes ?

Stéphanie Robert

 : L’axe de cette année c’est « Reprenons le pouvoir sur nos outils numériques ». Donc face à ça, on a différents axes. On a comment utiliser un logiciel libre, comment migrer. Là, notamment, on a la gendarmerie nationale avec un chef d’escadron, qui vient expliquer comment la gendarmerie a installé et s’approprie les logiciels libres. On a aussi un axe qui est axé sur les données personnelles, donc là on a Benjamin Bayart, on a Tristan Nitot, aussi, qui vont venir expliquer quelle est la problématique aujourd’hui d’Internet, comment nos données transitent, malgré nous, par notre usage d’Internet. On a aussi un axe qui est axé sur le Do it yourseft. On s’approprie nos données, comment faire ? Donc là, il y a différents intervenants, ça va de l’auto-hébergement à créer des sites Internet et c’est vraiment extrêmement large.

Stéphanie

 : D’accord. Et je crois, pour ceux qui ont envie d’enrichir leur culture historique de l’Internet et leur compréhension de comment le réseau est construit, qu’il y a un des pères fondateurs de l’Internet qui sera présent cette année ?

Stéphanie Robert

 : Totalement. On a monsieur Louis Pouzin, qui va venir, aussi, nous faire une conférence pour nous expliquer un peu quelle est toute cette problématique des services privateurs, derrière cet Internet-là, que nous souhaitons avant tout neutre et ouvert.

Stéphanie

 : D’accord. Alors pour ceux qui veulent en savoir plus, de façon très concrète, autour des JDLL, est-ce qu’il y a un site où on retrouve l’ensemble de la programmation, les infos pratiques, les horaires ?

Stéphanie Robert

 : Totalement. Il faut se diriger vers jdll.org. Là il y a le programme, qui est diffusé au fur et à mesure, avant qu’on ne boucle tout, mais disons que tout est expliqué ; en effet, les gens peuvent cibler les conférences, les ateliers auxquels ils souhaitent participer.

Stéphanie

 : OK. Donc rendez-vous et sur jdll.org pour préparer sa visite et donc les 28 et 29 mars dans le troisième arrondissement à Lyon à la MPT pour ces JDLL.

Stéphanie Robert

 : C’est ça, totalement.

Stéphanie

 : Merci beaucoup Stéphanie.

Stéphanie Robert

 : Eh bien je vous en prie, merci à vous.