Aurélie MR : Bonjour Arnaud. Tu as accepté d’être le premier à te prêter au jeu de l’interview du Kit ERUN. Durant ce petit moment en ta compagnie, je voulais présenter un peu ta façon de travailler, les grandes idées qui t’animent, les valeurs professionnelles que tu défends. Pour commencer, je te propose de visionner une petite vidéo rapide de présentation de qui tu es.
Arnaud Champollion en 1 minute chrono
Aurélie MR : Arnaud, tu es prof des écoles depuis 2003 et tu as rejoint l’équipe des ERUN [Enseignant référent pour les usages du numérique] de l’académie d’Aix-Marseille depuis 2021 dans la circonscription de Digne-les-Bains.
Tu es un professionnel et un fervent défenseur du logiciel libre dans l’éducation.
Tu es président de l’association Linux Alpes [1], un groupe d’utilisateurs de logiciels libres.
Tu es également contributeur pour OpenStreetMap [2].
On te connaît aussi par le biais des nombreuses applications que tu as développées au service des enseignants et de leurs élèves – Syllabux, Tuxblocs, Répartition, Seyes –, en tout pas moins de 18 applications libres, gratuites et sans publicité que tu mets à notre disposition sur ton site Éducajou [3], développé et maintenu sur la Forge des communs numériques éducatifs [4].
Un grand merci, pour commencer, pour toutes ces applications qui facilitent le quotidien des enseignants. Voilà ! Comme tu as peut-être pu le remarquer, pour réaliser cette vidéo, j’ai utilisé ton application AutoBD et un fond de carte d’OpenStreetMap.
Arnaud en 3 mots
Aurélie MR : Arnaud, quels sont les trois mots qui définissent le mieux ton travail et ton engagement ?
Arnaud Champollion : Bonjour Aurélie déjà et merci de m’avoir accordé cette interview.
Les trois mots que j’ai envie de dire aujourd’hui, le premier c’est enseignant, déjà, même si je suis ERUN ou conseiller pédagogique, le cœur du métier c’est avant tout enseignant, c’est pour ça qu’on fait ça, c’est pour travailler avec des élèves. Du coup, quand on développe des outils, c’est pour que les élèves apprennent mieux. Enseignant, c’est vraiment le premier mot que j’ai envie de dire et c’est important. Comme on va parler des outils qui sont développés, c’est important de dire que ce sont des choses qui sont développées par les enseignants eux-mêmes.
Aurélie MR : Très bien. Le deuxième ?
Arnaud Champollion : Le deuxième mot que j’ai envie de dire, c’est plus une expression qu’un mot, c’est l’expression « communs numériques ». Ce qu’on appelle communs numériques, en fait il faut imaginer, la façon dont je le vois, c’est une sorte de grand pot dans lequel tout le monde peut apporter quelque chose, mais que personne ne peut s’accaparer. Ça permet quand même de ne pas forcément repartir de zéro à chaque fois qu’on a besoin de développer quelque chose, que ça soit une ressource éducative de type texte, image, que ce soit une application, une musique ou n’importe quel type de contenu qui peut être utile pour l’apprentissage. Je suis assez nostalgique de ce qui existait auparavant, qui n’existe plus aujourd’hui, des sites comme cartable.net où on avait un petit peu ce début d’émulation avec des collègues qui pouvaient, comme ça, déposer différentes ressources. On se servait d’une pour en faire autre chose et, comme ça, on améliorait.
Avec un collègue, on a eu un projet il y a quelques années, un site qu’on avait débuté, qui s’appelait Edulibre, pour pouvoir partager ce genre de ressources. J’avoue que nous avons été deux/trois personnes à y contribuer, ça n’a pas vraiment pris une très grande dimension. Je dirais que le relais est pris, aujourd’hui, par ce qu’on peut appeler la Forge des communs numériques éducatifs à laquelle je participe, on y reviendra peut-être un petit peu tout à l’heure. L’idée c’est de travailler sur une mutualisation sur laquelle on va pouvoir ajouter une brique à une autre pour arriver à des productions de qualité.
Aurélie MR : Je suis très convaincue par cette chose-là ! Et ton troisième mot ?
Arnaud Champollion : Le troisième mot que j’ai envie de dire, qui me définit un peu, c’est libriste. Libriste, ça veut dire que j’accorde une grande importance aux logiciels libres et aux ressources éducatives libres.
On a souvent tendance à associer libre au mot gratuit, peut-être à les confondre, la confusion est facile, notamment en anglais, parce que c’est le même mot, free, qui désigne à la fois libre et gratuit. Un petit jeu de mots qu’on dit en anglais, justement pour faire la différence entre libre et gratuit : quand on parle de libre, en termes de logiciel ou de ressource, on dit free as free speech et pas free as free beer, c’est libre comme un discours libre et pas libre comme une bière gratuite. L’idée, là-dedans, c’est de dire que je promeus l’usage de logiciels libres et de ressources éducatives libres. Au-delà du fait que ça va très souvent être gratuit, mais ce n’est pas forcément sa caractéristique, si demain j’arrête Éducajou par exemple, que je ferme le site, le fait que j’ai déposé ce travail sous licence libre permettra à tout un chacun de pouvoir l’utiliser pour en faire autre chose. C’est plus dans la liberté qui est donnée aux utilisations et aux réutilisations que dans le principe du gratuit.
On a tous un petit peu en tête des services gratuits, non-libres, qui ont existé par le passé puis qui ont cessé et, finalement, les utilisateurs se sont retrouvés à ne plus pouvoir les utiliser, ou du gratuit qui est devenu payant. Avec du Libre, on n’a pas ce souci-là parce que, si ça s’arrête, on peut créer un embranchement, on peut en faire une copie, c’est donc l’assurance que ça va pouvoir continuer d’être un commun numérique.
Aurélie MR : Génial ! Parfait ! Vraiment ! Je mettrai le lien vers le site de la Forge des communs numériques dans la description.
Déjà merci beaucoup pour cette présentation et on passe maintenant aux coulisses de la création de tes applications.
Les coulisses de création de ses applications
Aurélie MR : Est-ce que tu peux nous parler de tes applis en trois temps, sous la forme d’un avant, pendant, après. On commence par avant : quand tu crées une appli, quelle est ta cible ? Comment évalues-tu les besoins du terrain ?
Arnaud Champollion : L’évaluation des besoins du terrain. Déjà, j’ai ma propre expérience d’enseignant. La première chose, ce sont tous les outils que j’ai regretté de ne pas avoir lorsque j’étais en classe. Je sais à peu près ce qui m’aurait fait gagner du temps en fait. J’ai donc déjà commencé par développer ce genre de choses-là. Après, à l’époque où j’étais en classe, j’avais moins le temps, la disponibilité et le recul pour effectuer ce travail-là, n’empêche que j’avais ces besoins-là. Je pense à des outils comme Seyes : tout bêtement afficher une page Seyes au tableau pour pouvoir écrire dessus. Combien de fois j’ai passé du temps à tracer des lignes au tableau Velléda parce que je n’avais pas ça !
Deuxième chose. Maintenant que je suis ERUN, que j’ai l’occasion d’avoir des enseignants en formation et de circuler dans un grand nombre de classes, notamment avec les plans des fondamentaux, où on va pouvoir faire des observations entre pairs, ça ajoute énormément d’occasions de regarder les pratiques des collègues, de discuter avec eux et de percevoir quels sont leurs besoins. Ça veut dire que là on est presque dans un travail sur mesure. C’est vraiment un deuxième moyen de recueil des besoins qui est très utile.
Il y en a aussi un troisième. En étant en circonscription, l’avantage c’est qu’on parle assez souvent didactique avec les collègues conseillers pédagogiques, etc., ça permet donc aussi de cibler des besoins didactiques parfois très précis et de pouvoir les proposer en formation.
Aurélie MR : Parfait. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur ton processus de création cette fois-ci ? On est sur le pendant, quand tu crées une application, quels sont tes outils, quel est le temps que ça te prend ?
Arnaud Champollion : En fait, je n’ai pas beaucoup d’outils. C’est un éditeur de texte, tout simplement, parce que c’est du codage. On peut développer une application avec le bloc-notes de Windows, ça serait la version la plus basique, il y a évidemment des éditeurs un petit peu plus évolué. J’utilise un éditeur de texte qui s’appelle VSCodium [5], qui est gratuit. C’est un éditeur de texte sur lequel on va pouvoir écrire du code informatique qui va faire des suggestions quand on écrit des mots, qui va pouvoir vérifier que le code fonctionne, qui va nous fournir quelques outils d’assistance pour travailler plus efficacement. À la base, c’est un éditeur de texte et, comme les applications que je fais aujourd’hui sont très majoritairement des Web Applis, c’est-à-dire des applications qui s’exécutent dans un navigateur internet, au final, pour les exécuter, j’ai juste besoin de mon navigateur favori qui est Firefox. Avec mon éditeur de texte d’un côté, mon navigateur, je peux tester mon application quasiment en temps réel.
Ça part souvent d’une idée. Quand j’ai cette idée et le temps nécessaire pour la mettre en œuvre, je me mets à l’ordinateur et, généralement, je commence à coder tout de suite, je fais l’architecture de l’application. En fait, l’application c’est finalement un site, donc je crée une page en HTML. Une fois que j’ai le squelette, je passe la peinture, c’est-à-dire que je mets tous les éléments de codage, ce qu’on appelle les CSS [Cascading Style Sheets], qui permettent de gérer la couleur, la forme, etc. Ensuite, il y a à la partie algorithmique. Les ERUN connaissent généralement l’algorithmique au travers de l’application pédagogique Scratch [6], c’est la même chose sauf qu’au lieu d’être fait en Scratch, c’est en JavaScript. Quand j’ai commencé, je ne savais programmer qu’en Scratch, donc, évidemment, il faut apprendre un petit peu. J’ai pas mal appris sur le tas, j’avoue qu’aujourd’hui il y a quand même pas mal de documentation disponible sur Internet.
Il m’arrive d’utiliser quelques petits coups de pouce avec de l’intelligence artificielle comme ChatGPT qui aujourd’hui, il faut le dire, est quand même capable de nous produire quelques bouts de code. Il ne faut pas trop en abuser, le but c’est aussi de comprendre ce qu’on fait, mais ça dépanne pas mal, ça permet de gagner du temps et j’ai particulièrement appris avec ça.
Et puis il y a surtout l’aide de collègues, je remets une bille sur la Forge des communs éducatifs. C’est aussi un lieu sur lequel il y a une émulation très importante, on peut demander de l’aide, on a des collègues qui sont déjà dans ce processus de création et de partage, qui vont pouvoir donner un coup de main.
Aurélie MR : Super. J’imagine que ça te prend du temps ?
Arnaud Champollion : Pour une application la plus basique, je dirais que c’est minimum trois heures, mais je pense que ça peut facilement aller jusqu’à 20, 40 ou plus. En fait, c’est assez difficile de quantifier parce qu’il y a plein de moments où c’est fait à temps perdu, en fait, on ne sait pas trop le temps qu’on y passe. Je pense que si je m’amusais à compter, c’est assez important.
Aurélie MR : Beaucoup ! OK !
Arnaud Champollion : Il y a un côté addictif au codage, il faut aussi faire attention à ça.
Aurélie MR : Et puis on veut toujours faire mieux, plus !
Une fois que ton application est prête, comment la partages-tu ? Comment la fais-tu connaître ? Comment est-ce que tu évalues, après, le retour des enseignants ? Est-ce que tu as un feedback derrière ? Comment fais-tu la maintenance de tes applications ? Parce que ça prend du temps aussi. Créer quelque chose, ça prend du temps et après, derrière, il faut assurer le suivi et le retour.
Arnaud Champollion : Déjà mes premiers testeurs, ce sont mes deux filles. J’ai une fille de 15 ans et une de 17 ans. À cet âge-là, en plus, elles sont vraiment dans l’âge où elles sont en position d’expérience utilisateur, elles sont très rigoureuses sur ce qui doit marcher, ce qui ne doit pas marcher. « Là, tu as fait un panneau, je m’attends à ce que quand je clique ailleurs, le panneau se ferme même si je n’ai pas cliqué sur le bouton "fermer" ». Ce sont donc mes premières testeuses, elles sont impitoyables et c’est tant mieux, parce que ça m’amène à aller un peu au-delà. Quand on a le nez dans son code, on dit c’est bon. Il y a donc ce premier test-là qui est en famille souvent, que je remercie.
Après, je le montre progressivement. Je vais le montrer d’abord aux collègues sur la Forge des communs éducatifs, aux deux/trois personnes qui vont me donner un coup de main. Après, je vais aller la présenter sur un réseau social. Finalement, souvent, la présentation en formation intervient en dernier, puisque c’est là où je me mets un peu plus en danger, où il faut que j’aie vraiment un produit fini qui fonctionne. Quand on est en formation, on est devant des enseignants, sur le temps de travail…
Après, il y a effectivement le fait de créer une appli, puis il faut la distribuer. Par exemple, quand c’est une application qui s’installe sur l’ordinateur, il faut non seulement fabriquer le logiciel, mais il faut aussi fabriquer le logiciel qui va installer le logiciel. C’est-à-dire le fait que les gens vont pouvoir faire « setup.exe », cliquer sur « suivant, suivant » et ça va s’installer. En fait, c’est un truc qu’il faut aussi créer en plus, ça prend pas mal de temps, ce n’est pas si facile et il faut le faire pour Windows, pour Linux, etc. C’est finalement assez chronophage, ce n’est pas simple. C’est aussi pour cela que je suis passé plutôt aux Web Applis, parce que ça a un avantage : tout le monde a un navigateur internet chez lui. C’est donc quand même assez facile : les gens cliquent, ils n’ont pas besoin d’installer. Il y a aussi une possibilité de le faire hors ligne, mais c’est vrai que ça facilite énormément. Par contre, la difficulté, c’est qu’il faut avoir un lieu d’hébergement. Il y a d’autres profs, codeurs, codeuses comme moi, qui mettent en ligne des applications et la question fondamentale c’est toujours : où est-ce que je vais les mettre, sur quel serveur, chez quel hébergeur ? Pour moi, pour l’instant, le problème a été résolu d’une manière très simple : en fait, je les héberge sur la Forge des communs éducatifs.
En fait, la Forge des communs éducatifs, c’est un service qui est un petit peu tout nouveau chez apps.éducation. On se connecte sur le portail apps.education.fr [7], c’est gratuit pour les enseignants, c’est un service qui est fourni par la DNE, la Direction du numérique éducatif. Donc simplement, avec son compte apps, on va pouvoir avoir un espace où l’on peut créer des projets, on peut uploader, téléverser c’est-à-dire mettre en ligne des fichiers. En ce qui me concerne, ce seront des fichiers HTML, CSS, des fichiers qui font l’architecture des applications.
Et puis, cette forge va fournir, en gros, deux sortes de services. Non seulement, elle va permettre de mettre en ligne l’application pour qu’elle fonctionne pour le public, pour les enseignants, pour les élèves, mais aussi, au niveau des coulisses, ça va permettre d’avoir un environnement de travail sur lequel des personnes vont pouvoir collaborer avec moi. Ça utilise un outil qui s’appelle GitLab, un outil, à la base, pour développeurs/développeuses, qui va gérer des versions logicielles, qui va gérer l’historique - par exemple, si on a fait une erreur, on peut facilement revenir en arrière -, et qui va gérer, surtout, quelque chose sur lequel je terminerai, ce qu’on appelle les tickets. C’est un truc qui n’est pas forcément familier quand on est enseignant, mais, dans le monde des développeurs, les tickets sont très utilisés. J’ai découvert, en n’étant pas développeur à la base, que c’est un très bon moyen de gérer les bugs, les résolutions de bugs. En fait, si quelqu’un trouve un bug dans l’une de mes applis ou que, par exemple, il a une idée, une suggestion « ça serait bien que… », le mieux c’est d’aller sur la page de la forge qui est associée à mon logiciel, puis de cliquer sur « ticket – nouveau ticket » et là de rédiger « il y a ça qui bugue », on décrit un petit peu. Il y a un système par lequel je reçois une notification, je peux répondre derrière, et on va avoir un suivi, avec un statut « ça c’est résolu, ça ce n’est pas résolu ». C’est donc vraiment un outil de gestion de projet qu’offre la forge.
Évidemment, quand les gens me font des propositions sur les réseaux sociaux ou en direct, je ne leur dis pas « c’est bon, va sur la forge et ouvre un ticket », mais je rajoute toujours un mot : la manière la plus efficace, c’est de fonctionner comme ça. Ça me permet d’avoir tout centralisé au même endroit, de faire fonctionner un groupe éventuellement.
Aurélie MR : Et puis de ne pas perdre ton temps à aller sur tous tes réseaux. Génial !
Est-ce que tu as de nouveaux projets, de nouvelles applis qui sont encore dans ta tête ?
Arnaud Champollion : Oui. En ce moment, pour l’instant, j’essaye de faire des tutoriels vidéos pour chacune de mes applis, parce que ça permet de les faire connaître, mais, surtout, ça permet parfois de les expliciter un peu. Quand on voit une appli, ce n’est pas forcément évident ; moi, je sais comment elle fonctionne puisque c’est moi qui l’ai faite, les personnes à qui j’en ai parlé 50 fois ont compris. Si j’ai les gens en formation, le mercredi matin, c’est facile, mais pour les personnes qui vont la découvrir par Internet, ce n’est pas toujours simple.
Je vais déjà faire ça. Et puis je suis aussi sur un autre projet, en tant que collaborateur, un système qui s’appelle PrimTux [8]. C’est un projet beaucoup plus gros. PrimTux est un système d’exploitation, comme Windows, sauf que là ce n’est pas Windows, c’est basé sur Linux. C’est un système complet qui est doté, dès le départ, d’une centaine de logiciels éducatifs. On installe le système et, tout de suite, il y a une centaine d’applications qui, en plus, sont rangées, français-maths, et selon les programmes de l’Éducation nationale. Il y a un moteur de recherche à l’intérieur : je veux un exercice, par exemple sur les fractions, j’écris fractions, ça sort tous les exercices qui vont avec. C’est vraiment optimisé pour le primaire, ce sont des enseignants qui font ça et un certain nombre de mes applications sont dans PrimTux.
C’est finalement un canal de distribution des applications et surtout, PrimTux est un système qu’on peut installer même sur des ordinateurs qui sont un petit peu anciens, par exemple des ordinateurs sur lesquels les Windows actuels ont un petit peu de mal à tourner. En fond de classe, on va installer un ordinateur avec Primtux, l’ordinateur va souvent retrouver une deuxième jeunesse. Primtux est un système sous licence libre, il n’y a pas de virus, il n’y a pas de pub. Bon ! Il y a plein d’avantages qu’on ne peut pas trouver par exemple dans Windows.
C’est donc un projet auquel je contribue, pas en tant que développeur du système lui-même, mais en tant que pourvoyeur de logiciels et aussi à titre de testeur, je file des coups de main à la communauté.
Aurélie MR : Super. Je mettrai aussi le lien parce que c’est vraiment top.
Avec l’arrivée des tablettes, nos salles informatiques sont complètement désertées. Je pense que ça peut être un petit renouveau.
Arnaud Champollion : C’est primtux.fr, tout simplement. Il y a un forum, il y a un fil sur Tchap [Messagerie instantanée du secteur public, NdT] qui est consacré à PrimTux.
Aurélie MR : Très bien. Parfait ! Merci beaucoup, c’était très intéressant, très éclairant.
Arnaud Champollion : Je donne rendez-vous à ceux et celles qui veulent me rencontrer à Ludovia, un événement qui a lieu les derniers jours du mois d’août à Ax-les-Thermes et je présenterai quelques-unes de mes applications avec l’association AFT-RN [Association des Formateurs TICE – Réseau National].
Aurélie MR : Génial ! J’y serai aussi pour présenter le Kit ERUN. On se recroisera donc. Merci beaucoup.
Arnaud Champollion : À bientôt.