Luc : Décryptualité. Semaine 10. Salut Manu.
Manu : Salut Luc.
Luc : Six articles dans la revue de presse.
Manu : Une jolie revue de presse cette semaine.
Luc : Numerama, « Présidentielles 2022 : on a classé les propositions tech, pertinentes ou improbables », un article de Aurore Gayte.
Manu : Comme nous sommes neutres et particulièrement objectifs.
Luc : Totalement.
Manu : Je propose qu’on ne rentre pas dans l’article, on vous laisse aller voir. C’est forcément super intéressant. Chaque candidat est hyper-pertinent sur le logiciel libre. Allez vous régaler !
Luc : Next INpact, « Le député Philippe Latombe plaide pour la généralisation du logiciel libre dans les lycées », un article de la rédaction.
Manu : Généraliser le logiciel libre c’est bien, c’est intéressant. L’article est une brève donc ça va assez vite, ça n’empêche que le sujet est vraiment pas mal. L’Éducation nationale doit utiliser du logiciel libre. Ce serait vraiment bien.
Luc : ZDNet France, « Quelles différences entre GitHub et GitLab ? », un article de Steven Vaughan-Nichols.
Manu : Ça commence déjà bien. Ce ne sont pas les mêmes lettres, « Git », oui, mais « Hub » et « Lab » c’est différent !
Luc : Bon ! Eh bien merci !
Manu : Git c’est important, c’est un logiciel qui permet de stocker du code source, dans le monde du logiciel libre c’est même vital. Ça a été par Linus Torvalds donc c’est quand même important. GitHub a été racheté par le grand ami Microsoft à coup de milliards.
Luc : « Il tamise à mort ». [Le grand ami, vs le grand tamis, Note de l’orateur]
Manu : Exactement. GitLab est beaucoup plus décentralisé. Ce n’est pas un site web sur lequel on va déposer du code, c’est aussi un logiciel libre qu’on peut chacun installer ; dans les entreprises et les administrations ça marche assez bien.
Luc : rts.ch, « L’idée d’un cloud souverain réapparaît en Suisse », un article de Pascal Wassmer.
Manu : Réapparaît, parce qu’on a déjà parlé de cloud souverain en France et en Europe. La Suisse pourquoi pas, allez-y les gars, lancez-vous !, le tout c’est d’arrêter de dépendre des sociétés américaines qui sont sous le coup des lois sur le renseignement américain et qui peuvent faire des choses qu’on n’aime pas, clairement. Pourquoi pas ? Faisons quelque chose d’un peu solide en Europe.
Luc : ActuaLitté.com, « Des Livres en Commun, ou “le pari du livre libre” », un article de Hocine Bouhadjera.
Manu : Plutôt Sympa. Ça présente Framabook. C’est toute une maison d’édition, c’est assez intéressant, gérée par Framasoft, des gens qu’on suit beaucoup, qu’on apprécie énormément. Ils sont effectivement très courageux et ambitieux, ils ont comme ambition de faire du livre libre. C’est plutôt sympa, intéressant, pas toujours d’une qualité égale, mais c’est fait par des volontaires.
Luc : Quoi ! Alors que dans l’édition normale tout est toujours parfait !
Manu : Exactement ! Tu as bien vu le truc. Il semblerait qu’être éditeur c’est un boulot compliqué, lourd et parfois ingrat, donc ils rencontrent ça. Ça n’empêche, c’est vraiment une idée intéressante. Ce n’est pas mal. En plus de ça, ils vont vraiment dans cette idée du partage et du droit d’auteur fort où l’auteur, même s’il est édité par Framabook, a le droit de faire un peu ce qu’il veut avec son œuvre, notamment la rediffuser par d’autres moyens. C’est plutôt intéressant.
Luc : On peut acheter des livres de Framasoft dans la librairie [1] de Mag. C’est sans doute la seule librairie en France, au monde, dans l’univers, qui vend des Framabooks.
ZDNet France, « ZD Tech : Logiciel open source / logiciel propriétaire : qui est le mieux sécurisé ? », un article de Guillaume Serries.
Manu : C’est un sujet dans l’air du temps.
Luc : Ça sent le sujet à trolls.
Manu : Il y a eu des failles dans le monde du logiciel libre. Il y en a plein dans le monde du logiciel propriétaire, bien sûr. Les failles dans le logiciel libre ont beaucoup fait parler d’elles parce que ce sont des briques assez indispensables dans plein de contextes, donc ça fait du mal, quelque part ça fait aussi bouger les choses parce que là on en parle. Comment ça se passe quand on compare les deux mondes ? Comment ça se passe quand on compare les communautés, les entreprises par exemple ? Le logiciel libre s’en sort plutôt bien, il est très rapide, il répond vraiment à la problématique. Ça n’empêche, il ne faut pas arrêter de faire des efforts là-dessus, notamment économiques.
Luc : Très bien. Quel sera notre sujet de la semaine ?
Manu : Je propose qu’on parle de vol, d’escroquerie, d’arnaque. Qu’est-ce que tu en dis ?, mais avec des gros sous.
Luc : On va parler des NFT parce que c’est un sujet qu’on n’a jamais abordé, je crois, ou vraiment de très loin.
Manu : On a parlé des monnaies chiffrées mais peut-être pas des NFT en particulier.
Luc : C’est une chose dont en entend de plus en plus parler, donc on se dit que ça vaut peut-être le coup d’en parler un peu. On s’appuie sur deux articles. Un qui vient de Next INpact, l’incontournable Next INpact, l’article s’appelle « La Folie NFT » [2], par Jean Gebarowski, et un autre article d’un blog d’un libriste qui s’appelle Sebsauvage, c’est sur son wiki, sebsauvage.net, vous pouvez aller y chercher cet article [3] qui est excellent.
Manu : Je propose qu’on commence en rigolant bien. Qu’est-ce que ça veut dire NFT ?
Luc : Non-fungible token.
Manu : Ouais ! Vas-maintenant, explique !
Luc : C’est un jeton non fongible [4] !
Manu : Hou ! On peut vous laisser là-dessus !
Luc : Le résumé le plus court qu’on ait trouvé là-dessus c’est de dire que c’est une entrée dans un registre, non falsifiable.
Manu : Non fongible, il y a aussi ce côté « qui ne fond pas », il me semble, alors que la monnaie peut changer de valeur avec le temps. Là tu as vraiment quelque chose qui ne bouge pas.
Luc : Derrière il y a la notion de quelque chose qui va perdre de sa valeur. Si je te paye en nature, non pas avec un acte sexuel, comme tout le monde pense que c’est le cas, en nature ça peut être...
Manu : Avec des choux !
Luc : Un cageot de patates, je ne sais pas, ça a de la valeur, mais ces patates vont pourrir avec le temps et, si elles ne pourrissent pas, tu les manges et elles n’existent plus. On a un exemple un peu intermédiaire, les billets de spectacle. Si votre billet de spectacle a une place avec un numéro, à une date précise, il est fongible parce qu’une fois que le spectacle est passé, votre billet n’a plus vraiment de valeur, sauf si on veut collectionner, blablabla, mais ce n’est pas la même chose.
Manu : C’est autre chose.
Luc : En même temps il est quand même très spécifique puisque c’est le billet de telle place, il ne vaut pas un autre billet du même spectacle qui serait, par exemple, à une autre place.
Manu : Donc NFT, dans son titre, a une sorte de promesse.
Luc : C’est quelque chose qui est super durable, on a cet enregistrement et on le ne le perdra jamais.
Manu : La preuve qu’on ne le perdra jamais c’est parce que la technologie qui fonde cet outil c’est une technologie dont on sait qu’elle est très solide, c’est la Blockchain.
Luc : La Blockchain [5] qui a été rendue célèbre par le Bitcoin [6], qui s’appuie dessus. C’est une technologie qui permet d’enregistrer une action. C’est public, tout le monde peut y avoir y accès et personne ne possède le fichier donc personne ne peut l’effacer ou le modifier.
Manu : C’est très difficile à aller falsifier. Pour y arriver il faudrait pouvoir posséder, en gros dit-on, la moitié des serveurs qui font tourner une blockchain. Si on la possède oui, on pourrait falsifier cette blockchain et, par exemple, dépenser deux fois un jeton, ça pourrait s’envisager, mais ce n’est pas ça. Il y a peu de chances.
Luc : Disons que ça reste très compliqué. Il y a pas mal de gens qui disaient que dans le Bitcoin, cette question de la Blockchain était la technologie sans doute la plus intéressante. Les NFT utilisent une blockchain comme un registre, comme un grand cahier dans lequel on va noter « tel jeton appartient à telle personne ».
Manu : Ensuite on va pouvoir échanger ces jetons et, dans la blockchain, on va indiquer « le jeton de x valeur – de x, non, je ne sais pas – qui a une identité, va passer d’une adresse mail – c’est généralement comme ça que ça se représente – d’un compte à un autre et va transiter un petit peu partout ». La blockchain est publique, tout le monde peut la consulter en permanence ; elle ne fait que grossir dans le temps ce qui, en soi, peut poser des problèmes, mais bon !, on s’en sort parce que l’informatique s’améliore régulièrement. Et puis il y a ce petit problème qui n’est pas anodin c’est que, malheureusement, ça coûte cher en ressources physiques. Pour faire tourner des blocs de cette blockchain il faut du CPU [Unité centrale de traitement], ce sont généralement des cartes graphiques qui tournent à plein, qui chauffent, qui consomment de l’électricité, donc ce n’est pas très écolo, loin de là !
Luc : À quoi servent les NFT ? C’est beaucoup utilisé pour vendre des sortes de propriété, en tout cas ça se présente comme ça et c’est toute l’ambiguïté du système. La première fois que j’en ai entendu parler c’est avec les mèmes. Les mèmes sont ces photos qui sont devenues très célèbres, que tout le monde réutilise, on change le titre, etc., qui sont normalement des photos soumises au droit d’auteur, mais même si on sait qui les a faites, elles sont devenues un peu publiques. Certains auteurs ou personnes qui apparaissent sur ces photos, qui sont souvent très anciennes, ont dit « je vends des NFT. En tant que personne sur cette photo, qui a des droits à l’image, j’octroie une sorte de part de propriété à cette photo ou de mon droit à l’image au travers du NFT », qui est donc un objet immatériel. C’est cette idée-là.
Manu : Ça a l’air de bien marcher. Des gens se sont terriblement enrichis à coups de millions. Ils ont vendu des mèmes, le Nyan Cat [7] et compagnie. Cherchez un peu sur Internet si vous voulez voir ce que c’est, ce n’est pas intéressant mais c’est connu ! Tous ces mèmes ont effectivement été vendus à coups de millions donc ont enrichi parfois leur propriétaire, parfois n’importe qui, parce que toi et moi pourrions mettre dans des blockchains quelconques, il y en a plein qui existent, des NFT qui pointent vers des mèmes qui n’ont pourtant rien à voir avec nous.
Luc : La critique, et c’est pour ça qu’on parle d’escroquerie, vient du fait que la définition simple c’est de dire que c’est un registre infalsifiable, mais ça n’est qu’un registre infalsifiable. Dès lors qu’on a acheté, par exemple une photo, mais ça peut être plein de choses différentes, au final, dans le registre, il n’y a pas cette photo.
Manu : Non, il y a un pointeur vers la photo.
Luc : Et ce pointeur, dans l’immense majorité des cas, fait appel à des sites externes qui vont centraliser tous ces pointages. Les gens qui aiment bien la Blockchain et le Bitcoin disent que c’est un système décentralisé, personne ne peut le posséder, etc., or là on est dans un système où c’est centralisé dans l’immense majorité des cas.
Manu : Le fichier, sachant qu’un fichier, par essence, c’est assez facile à copier, donc au final, effectivement, on a un pointeur qui peut disparaître plus ou moins à tout moment, qui pourrait être remplacé. Encore mieux, le pointeur qu’on a apparaît dans une blockchain, en fait il y en a des milliers qui circulent sur Internet et il n’y a pas une qui a plus de valeur que d’autres. Ça devient de plus en plus compliqué de revendiquer ça comme un acte de propriété.
Luc : En plus, par rapport à ce que tu dis, n’importe qui peut dire « je prends n’importe quelle photo de n’importe quoi, je vends et je dis c’est à moi » alors que ce n’est pas le cas.
Manu : N’importe qui pourrait le faire, d’ailleurs n’importe qui le fait !
Luc : Effectivement ! D’autant plus facilement qu’il existe, comme tu le dis, des milliers de blockchains donc c’est impossible d’avoir une vue d’ensemble. On peut tout à fait imaginer qu’une même personne, qui serait un escroc, le vendent plusieurs fois sur plusieurs blockchains. Le problème, derrière, c’est que juridiquement ce n’est absolument pas encadré. La personne qui a vendu ça, il n’y a pas de contrat qui soit légalement valable.
Manu : On pourrait imaginer qu’un juge considérerait que c’est une preuve d’achat dans un faisceau de preuves à définir. Après tout un contrat, même oral, peut avoir une valeur, surtout s’il y a des témoins et un faisceau de preuves, encore une fois, donc ça pourrait fonctionner. C’est juste que s’il y a des milliers de blockchains différentes et que les mêmes pointeurs ont été vendus sur plein de coins, le juge va se marrer au bout d’un moment.
Luc : Avec un bon avocat et de la chance peut-être qu’on arrivera effecctivement à quelque chose, mais ça reste quand même ultra hasardeux. J’avais vu une chose : le fils de John Lennon a vendu des NFT de la collection d’objets de son père, en précisant dans l’article que jamais il ne donnerait des objets à qui que ce soit parce que ce sont les siens, il les chérit, etc. On se dit « les gens qui ont acheté les NFT, qu’ont-ils acheté ? »
Manu : Une image probablement, une photo de l’objet.
Luc : Une photo d’objet qui existe déjà, peut-être.
Manu : Il y avait encore mieux, avec une valeur encore plus importante, un manuscrit, un script.
Luc : Cette affaire incroyable, c’est dans l’article de Next INpact. Un collectif qui s’appelle Spice DAO, dont l’objectif est de réaliser le film Dune tel qu’il avait conçu par Jodorowsky dans les années 70, il y avait eu un documentaire là-dessus, le truc assez incroyable. Ils ont acheté les NFT d’une copie de ce manuscrit, ils ont récupéré le fichier, donc la copie, mais ça ne leur donne aucun droit d’exploitation de l’œuvre et ils ont payé ça 90 fois le prix estimé de l’œuvre originale sur Cristies. Donc ils ont dépensé une fortune considérable pour avoir une copie numérique.
Manu : Parce que, si j’ai bien compris, ça a été explicité après, c’est qu’en gros ça ne leur donnait rien de plus que le droit de la copie numérique, ça ne donnait pas des droits d’exploitation.
Luc : C’est comme quand on achète un livre à la librairie. On a un livre. On n‘a pas le droit d’auteur qui nous permettrait d’exploiter l’œuvre.
Manu : Je pense qu’ils ont dû se réveiller le lendemain matin de cette explication avec une bonne gueule de bois. Dans l’article de Next INpact il y a aussi des exemples de choses qui n’ont à rien à faire sur de la vente publique : une radiographie de poumons de victime du Bataclan. Qu’est-ce que ça vient faire sur Internet ?, déjà c’est chaud ! Mais en plus, considérer qu’on va les vendre ou, soi-disant les vendre, par NFT !
Luc : Vendues par un médecin de l’hôpital qui avait fait les radios. La personne pourrait dire « ce sont mes poumons, je vends la copie ». Mais voilà ! L’article de Sebsauvage est vraiment super bien, il est très rigolo, il est bien écrit.
Manu : Il fait toute une liste.
Luc : Il y a une liste d’escroqueries et il explique de multiples façons pourquoi ça ne tient pas debout, pour les raisons qu’on a résumées et plein d’autres, il rentre dans les détails. Globalement ça tourne autour de cette idée-là qu’en fait c’est juste un identifiant, qu’ensuite il y a un lien qui est fait à un fichier, que ce fichier est sur le serveur de quelqu’un, il peut changer, donc est-ce qu’il sera encore là dans cinq ans ? Est-ce que quelqu’un ne va pas modifier le fichier ? Un autre scénario qu’il met en avant, que je trouve très bon aussi : on voit sur la blockchain des personnes qui s’échangent un fichier, que ça monte, ça monte, donc on se dit « je vais l’acheter ».
Manu : La valeur est en train de grimper, ça devient intéressant de s’impliquer là-dedans !
Luc : On arrive à l’acheter pas trop cher. Mais qu’est-ce qui nous prouve que les x personnes, qui se sont échangées le NFT avant, ne sont pas de mèche ou ne sont pas la même personne avec plusieurs comptes ?
Manu : Ça me fait penser à ce qui probablement arrive aujourd’hui, des œuvres d’art réelles qui sont achetées réellement par des gens qui ont de l’argent à y mettre, souvent des gens un peu ultra-riches, qui se disent « qu’est-ce que je vais faire de mon argent ? Je vais le stocker sous la forme d’une œuvre d’art ». Qui vont se les échanger dans ce qu’on appelle des ports francs, là où il y a peu ou pas de taxes qui s’appliquent, qui vont les échanger avec d’autres milliardaires et qui vont pouvoir les revendre à d’autres milliardaires, en boucle.
Luc : Sans imposition fiscale possible parce que, quand on investit dans l’art, on soutient la création, du coup on peut avoir des petits avantages. Il y a quelque temps je me suis retrouvé à troller avec quelqu’un sur le rôle de l’art contemporain notamment. Je cherchais un article là-dessus et je n’ai pas eu besoin, je suis tombé sur le site d’une entreprise de conseil en stratégie artistique pour les entreprises. Donc il y a des gens dont c’est le métier !
Manu : Si j’ai bien compris, en plus de ça, l’État et les collectivités aident ce système-là, malheureusement !
Luc : C’est autre chose, je n’ai pas creusé là-dessus. Il disait qu’il y a très peu d’acteurs dans le domaine et que la puissance publique, avec sa politique artistique, va acheter des œuvres donc lancerait un petit peu le jeu de Jacques a dit en disant « lui c’est bon, on a mis de l’argent, on a lancé la machine, etc. », donnant de la valeur à une œuvre et que ce serait très arbitraire.
Manu : On peut imaginer que c’est ce qui se passe avec les médias aujourd’hui. Chaque fois qu’il y a un NFT qui choque tout le monde par le tarif auquel il a été échangé, ça fait quoi ? Ça ne fait que lui donner de la valeur de manière forte parce que c’est d’en discuter que les gens vont commencer à s’y intéresser. J’imagine un milliardaire qui, d’habitude, va peut-être stocker sur un compte en banque, dans de la dette souveraine ou dans de l’art, qui va se dire « il y a a du Bitcoin, il y a des NFT, dans quoi je stocke mon argent ? » Ça doit jouer là-dessus.
Luc : Une chose remontée par Sebsauvage, qui est aussi très intéressante, que ce soit pour les bitcoins ou les NFT, la très grosse majorité des bitcoins et des NFT sont dans les mains d’une minorité d’individus. Donc on retrouve ce même principe de concentration des éléments. Pour orienter un marché et jouer avec c’est effectivement super efficace.
Pourquoi les NFT c’est de la spéculation massivement ? Pas mal de gens en parlent. Notamment dans le jeu vidéo des éditeurs ont dit « on va vous vendre des NFT de machin, etc. », pour l’instant ça marche plutôt mal. En tout cas il faut voir le truc venir de loin.
Manu : Méfiez-vous ! Si vous voyez des NFT pour nos émissions, achetez-les, peut-être que nous allons devenir milliardaires grâce à ça !
Luc : Pour l’instant, je pense que s’il existe des NFT des Décryptualité, ce n’est pas nous qui les avons mis sur le marché. À moins que tu l’aies fait dans mon dos, je ne sais pas !
Manu : Ah ! Il faut voir ! Ne va pas voir sur les blockchains officielles en tout cas. Sur ce, à la semaine prochaine.
Luc : Salut.