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- Réalisation : CIO Online
- Date : 2008
- Langue : Français
- Licence : ???
Transcription
- Bertrand Lemaire
- : Bonjour ; il y a un an, l’Assemblée Nationale prenait la décision de passer l’ensemble des postes de travail des députés sous Linux. Nous allons aller voir un an après ce que cela devient, avec Pierre Lasbordes, député de l’Essonne.
- Bertrand Lemaire
- : M. Lasbordes, bonjour.
- Pierre Lasbordes
- : Bonjour.
- Bertrand Lemaire
- : Vous êtes député de l’Essonne, la circonscription de Polytechnique.
- Pierre Lasbordes
- : Non, du plateau de Saclay, l’Ecole Polytechnique ne fait pas partie de ma circonscription. Je n’ai que Supélec, le CEA, la plus grosse délégation du CNRS et Paris XI Orsay.
- Bertrand Lemaire
- : Donc beaucoup d’ingénieurs, beaucoup de doctorants, beaucoup de scientifiques ; et donc vous êtes un utilisateur forcé, un peu, de l’informatique. Et vous avez vécu, depuis 11 ans que vous êtes député, un certain nombre d’évolutions. Donc, tout d’abord en 97, comment cela se passait lorsque l’on était député et que l’on arrivait, comme ça là pour la première fois ?
- Pierre Lasbordes
- : Eh bien, d’abord on était très bien accueillis, très bien accueillis, avec notre traditionnel cartable, avec un certain nombre d’informations qui nous facilitaient disons notre implantation à Paris. Et nous avons donc, moi j’ai eu un bureau au 233 boulevard St Germain, un bureau un peu ancien certes, mais qui était bien
équipé. Il y avait un matériel informatique récent, et donc des séances de formation pour ceux qui voulaient, et donc on a pu travailler immédiatement, de manière assez efficace, je dirais automatique quoi. On avait un certain nombre d’outils, disons modernes, à notre disposition.
Bertrand Lemaire : Et donc, à cette époque-là, vous aviez un ordinateur pour l’ensemble de votre bureau, donc également pour votre collaborateur, et vous aviez également votre matériel dans votre circonscription ?
Pierre Lasbordes : Tout à fait, puisqu’on disposait à l’époque, tout comme maintenant, d’un crédit informatique, qui nous permettait d’équiper notre permanence avec le matériel de son choix. Ce qui n’est d’ailleurs pas une mauvaise initiative, parce que on peut choisir la marque, la taille ou les caractéristiques d’un ordinateur, et donc on
avait une grande liberté dans le choix.
- Bertrand Lemaire
- : Avec la dernière législature, vous êtes désormais doté d’un ordinateur sous Linux. Qu’est ce que ca a changé pour vous, personnellement, mais également dans vos relations avec votre circonscription, pour vos collaborateurs, etc. ?
- Pierre Lasbordes
- : Eh bien pour mes collaborateurs, on a été obligés de se former à un nouveau produit, même si on dit qu’il est plus performant, c’est quand même un nouveau produit, qui bon au départ a eu quelques difficultés à démarrer, comme tout système. Je crois qu’aujourd’hui mes collaborateurs sont assez satisfaits de l’utiliser. C’est vrai que c’est différent de Windows, on a plus l’habitude de travailler avec Windows, dans ma circonscription aujourd’hui, on est restés avec Windows, mais on arrive relativement facilement à échanger des fichiers, c’est ça qui importe.
- Bertrand Lemaire
- : Vous n’utilisez pas de smartphones, ou de choses comme ca, de calendrier partagé ?
- Pierre Lasbordes
- : On essaye de travailler de manière efficace, moderne, mais pas trop compliquée, en fonction du niveau des gens...
- Bertrand Lemaire
- : D’accord. Globalement, êtes-vous satisfait de la situation actuelle, et est-ce que en termes de retour sur investissement en particulier, puisque a priori il y a une différence de coût, est-ce que vous en êtes satisfait ?
- Pierre Lasbordes
- : Eh bien oui j’en suis satisfait, puisque mes collaborateurs ne viennent pas tous les jours me dire qu’ils ne sont pas contents, et que l’on est pas tous les jours à appeler le service informatique de
l’Assemblée, qui est à chaque fois très réactif. Donc je pense que c’est un bon choix, je pense que pour les dépenses publiques c’est aussi un bon choix, parce que probablement c’est moins cher en maintenance, qu’un produit, disons, dit propriétaire. Donc on devrait être gagnant sur tous les plans. Il faut quand même savoir qu’un logiciel libre n’a pas forcément toutes les caractéristiques, toutes les performances, d’un logiciel propriétaire, il faut en être conscient. Mais je crois que pour ce qu’on a à faire ça suffit.