- Titre :
- Décryptualité du 17 décembre 2018 - Du jargon aux foutaises en informatique
- Intervenants :
- Mag - Christian - Manu - Luc
- Lieu :
- April - Studio d’enregistrement
- Date :
- décembre 2018
- Durée :
- 13 min
- Écouter ou télécharger le podcast
Revue de presse pour la semaine 50 de l’année 2018
- Licence de la transcription :
- Verbatim
- Illustration :
- José Carlos Tenorio Favero, Knowledge Management, Innovation and Productivity in action - Licence Creative Commons CC-By : Creative Commons Attribution 3.0 Unported License.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l’April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.
Description
Le monde informatique regorge de termes abscons, nombre d’entre-eux sont des buzzwords, des termes à la mode creux. Petit tour d’horizon de l’usage de ces mots.
Transcription
Luc : Décryptualité.
Voix off de Nico : Le podcast qui décrypte l’actualité des libertés numériques.
Luc : Semaine 50. Salut Manu.
Manu : Salut Mag.
Manu : Salut Christian.
Christian : Salut Luc.
Luc : Sommaire.
Manu : On a un petit sommaire avec beaucoup de répétitions.
Mag : Techniques de l’Ingénieur, « L’Open Source : une alternative économique aux éditeurs américains », par Philippe Richard.
Manu : Cela continue sur l’Open Source Source Summit, le sommet du logiciel libre à Paris. Il y a encore pas mal d’entreprises qui font des articles qui parlent un petit peu du logiciel libre.
Mag : TV Com, « Le Roi et la Reine en visite dans la société Odoo à Ramillies », par François Namur.
Manu : C’est Ramillies [prononcé Ramilliès, NdT], je crois. De toute façon ça avait l’air d’être plutôt une ferme parce que Odoo, une société belge, s’est installée dans des fermes en Belgique et elle fait un gros logiciel libre utilisé dans plein de boîtes, qu’on utilise nous-mêmes dans certains contextes.
Mag : Developpez.com, « Si Linux a de la peine à s’imposer sur le desktop c’est à cause de la fragmentation de l’écosystème », par Patrick Ruiz.
Manu : C’est un vieux sujet. C’est un système d’exploitation qu’on aime bien, GNU/Linux, et malheureusement il n’est pas beaucoup utilisé donc à chaque fois, tous les ans, il y a des gens qui cherchent pourquoi ce n’est pas plus utilisé.
Luc : C’est quoi le desktop ?
Manu : Le bureau. Effectivement le terme anglais est un peu bizarre.
Mag : Et ça veut dire quoi « fragmentation de l’écosystème » ?
Manu : C’est le fait qu’il y a plein de bureaux qui sont proposés, plein d’environnements différents qui sont en concurrence les uns avec les autres. Par défaut on ne va pas en avoir un qui va prédominer sur tous les autres, qui va être facile à installer, à configurer, à mettre en avant. Non, il y en a plein.
Christian : Rappelons que libre GNU/Linux est très utilisé, est beaucoup utilisé, mais pas majoritairement.
Mag : UP, « Comment louer un smartphone éthique et protéger sa vie privée », par Héloïse Leussier.
Manu : Ça reparle de téléphone éthique, le Fairphone exactement, mais dans un autre système de vente qui est même plutôt de la location, par une entreprise qui s’appelle Commown ; c’est assez intéressant.
Mag : LaptopSpirit, « Microsoft se tourne vers Chromium pour son navigateur Edge », par Marine.
Manu : C’est Microsoft qui fait quelque chose d’assez bizarre. On en a parlé la semaine dernière.
Luc : La semaine dernière c’était le sujet principal.
Manu : Ils passent à un autre navigateur. Au moins ça fait plaisir d’entendre de l’OpenWeb.
Luc : Très bien. On a pris le temps d’expliquer un petit peu la fragmentation du desktop.
Mag : La fragmentation de l’écosystème.
Luc : Parce qu’on voulait faire aujourd’hui un podcast sur la question du jargon et des mots.
Mag : Et des buzzwords.
Luc : Magali, c’est toi qui as eu l’idée.
Mag : En fait j’écoutais un podcast de Meurisse [1].
Luc : Guillaume Meurisse.
Mag : Guillaume Meurisse qui passe sur France Inter il me semble. Il est allé à Paris Open Source Summit comme nous et là il interrogé un gars qui a sorti plein mots techniques que même moi qui suis dans le milieu libriste, je n’ai rien compris. Et là je me suis dit : waouh !
Luc : Ils se marrent tous comme des malades les journalistes autour de lui.
Mag : En plus, les journalistes eux-mêmes autour se marraient. Je me suis dit : il faut que je voie avec Manu s’il peut m’expliquer tout ce qui est dit.
Luc : Tu as réussi Manu ?
Manu : Je n’ai pas réussi à lui expliquer même si j’ai globalement compris. Ça doit être un commercial qui discute avec l’humoriste et effectivement il recueille cette parole, il n’y comprend rien et c’est ça qui donne lieu à tout cet humour, assez drôle. Le commercial a fait ce que j’appelle du jargonnage.
Luc : Il faut être honnête, on en fait aussi. Je suppose que parmi tous les gens qui nous écoutent certains ne comprennent pas toujours de quoi on parle et on essaye d’expliquer, mais des fois on prend des raccourcis. Le jargonnage ce n’est pas nécessairement mal.
Christian : La définition exacte c’est : utiliser un vocabulaire précis lié à un métier ou un contexte. Donc à la base oui, c’est tout à fait justifié et positif. Malheureusement, ce n’est pas toujours utilisé pour bien se faire comprendre, au contraire !
Luc : Effectivement, on a besoin d’être précis quand on est dans un milieu professionnel particulier et les choses peuvent avoir un nom différent. Il y a des détails qui peuvent être importants dans certaines circonstances et pas dans d’autres.
Manu : Il ne faut pas se tromper : imaginons des médecins qui sont en train de communiquer entre eux, ils ont besoin d’un jargon bien particulier et il ne faut pas faire d’erreurs.
Luc : Mais on peut aussi utiliser le jargon pour enfumer la personne avec qui on parle, pour lui en mettre plein la vue.
Christian : Voilà. Pour se faire mieux voir ou pour écraser une situation, une communication.
Luc : Là-dedans, les médecins sont assez forts.
Manu : Ça peut marcher assez bien : si le patient les embête, ils vont mettre des couches et des couches de mots incompréhensibles et effectivement, on ne pourra que leur faire confiance.
Mag : Et les informaticiens sont très forts pour ça !
Luc : C’est vrai et je pense qu’ils font exprès en fait, c’est leur plaisir.
Christian : Tout de suite ! Les pauvres petits informaticiens. Il y a aussi les commerciaux, regardez les CV. Si vous ne mettez pas certains mots clefs dans les CV, eh bien vous n’avez pas les missions, vous n’avez pas le boulot.
Luc : Qu’est-ce qu’on a comme mots ?
Christian : Le grand mot à la mode c’est le truc avec les doigts.
Luc : Le « digital » ?
Christian : Oui.
Luc : Ça, c’est le truc qui nous fait rigoler parce que digital, en bon français, ça veut dire tout ce qui est lié aux doigts, aux mains.
Mag : Souvent on dit les empreintes digitales, donc ce sont les empreintes de doigts.
Luc : En anglais digital ça vient du doigt également : les premiers claviers numériques pour les téléphones c’est digit, c’est taper avec les doigts, donc c’est resté par ce biais-là.
Manu : En anglais digit veut aussi dire chiffre.
Luc : Ça vient de ce truc du clavier ou c’était comme ça avant ?
Manu : Je ne sais pas exactement, ça doit remonter à longtemps et effectivement, à un moment ça remonte au doigt d’une manière ou d’une autre, c’est-à-dire qu’on comptait sur les doigts.
Mag : On compte sur ses doigts.
Luc : Voilà, ça doit être ça. En tout cas c’est assez rigolo de l’avoir en français, et puis ce mot « digital » ratisse large.
Mag : Il ratisse très large et puis il est emprunté pour n’importe quoi alors qu’en France il y a quand même un mot magnifique qui pourrait être utilisé, qui s’appelle « numérique ».
Luc : Ou « informatique ».
Mag : Ou « informatique ». Bref ! On n’était pas obligé d’aller chercher un mot anglais, de le franciser à la mords-moi-le-nœud et le mettre pour tout et n’importe quoi.
Manu : On pourrait rajouter dans la même veine le mot « virtuel », qui n’est pas forcément passé par tout ce côté anglais-français mais qui est utilisé à tort et à travers et qui ne veut plus forcément dire grand-chose. On utilise parfois le mot « virtuel » pour parler d’un monde alternatif, mais non, ça reste un monde réel. Internet est un monde réel et pas virtuel. Le sens virtuel n’a plus vraiment de sens.
Luc : Il y a des vrais gens derrière les écrans. Vous en mettez aussi des couches parce que vous autres, les informaticiens, tous autant que vous êtes, vous virtualisez des ordinateurs : les machines virtuelles.
Christian : Mais là ça a du sens, parce que justement l’opposé de « virtuel » ce n’est pas « réel », c’est « matériel ». Donc quand on virtualise un ordinateur ça veut dire qu’on prend un objet physique et on le rend en une version immatérielle.
Manu : Et là on va faire du container. On va « conteneuriser l’ordinateur », c’est ce qui disait l’interviewé à Guillaume Meurisse.
Christian : On va même faire du Serverless dans le cloud !
Mag : Là je sens qu’ils se moquent de nous parce qu’on ne comprend rien.
Luc : Moi je comprends tout. Le « cloud », par contre, c’est un des mots qui touchent tout le monde parce qu’on en parle énormément. C’est l’idée d’avoir des services hébergés en dehors de sa machine.
Manu : Et c’est super à la mode. Il y a même des publicités qui passent à la télé.
Luc : Vous saviez qu’il existe également le fog computing ?
Manu : Alors là !
Christian : Non !
Luc : Et si ! Le fog computing !
Mag : Avec un « r » ça faisait frog, ça faisait des petits bouts de…
Luc : De grenouilles. Moi je suis un peu déçu parce que vous n’êtes pas super au point.
Christian : Y a-t-il un spécialiste de météorologie ici ?
Luc : Dans les mots bien connus il y a « disruptif ». Est-ce que vous êtes disruptifs les gars ?
Christian : C’est orthogonal voyons !
Luc : Orthogonal, c’est un peu plus spécifique.
Manu : Ça vient du domaine mathématique pour faire comprendre que ça n’a rien à voir !
Christian : C’est métaphysique. C’est ségrégué.
Mag : Gros clin d’œil à François !
[Rires]
Luc : Dans les trucs dont on parle, il y a les IA, donc les intelligences artificielles, ces trucs super à la mode et c’est utilisé à tort et à travers, c’est-à-dire que des fois on parle de trucs d’intelligence artificielle alors qu’en fait ce sont des algorithmes classiques.
Manu : Avec des statistiques. Le big data.
Christian : Le deep learning !
Luc : Et le machine learning.
Manu : Le réseau de neurones.
Christian : Tu veux parler de la rétro-propagation ?
Luc : Autre terme qu’on connaît c’est le « blockchain » par exemple. La blockchain !
Manu : C’était tellement à la mode à une époque qu’il y a des entreprises, juste en mettant « blockchain » dans leur nom, leur valorisation a été multipliée par 1000 du jour au lendemain.
Luc : J’ai vu passer un appel d’offres dans mon boulot, un appel d’offres public, c’était pour faire un site web ; il y avait un bout sur l’identification où on disait : « L’utilisateur pourra s’identifier par toute une série de moyens : login-mot de passe, Facebook, blockchain. »
Manu : Ça fait un peu bizarre, quand même !
Luc : En fait, pour ceux qui ne connaissent pas, la blockchain n’a absolument rien à voir avec l’identification.
Christian : C’est beau la technologie !
Luc : On ne sait pas trop comment c’est arrivé là, mais voilà, c’était assez rigolo.
Mag : C’est mode ! C’est super mode, il faut le mettre partout.
Christian : Alors mode ou impérialisme de la langue américaine qui est reprise inconsciemment par les gens.
Manu : Parce qu’il y a effectivement cet aspect anglicisation où on va utiliser des mots buzzwords, win win pour disrupter le business ASAP et effectivement on n’est pas compris, mais on donne l’impression de dominer et de maîtriser.
Luc : Tu peux aussi faire de l’urbanisation de ton infrastructure, tu n’es pas dans l’anglicisme.
Christian : C’est tellement plus clair en français, n’est-ce pas !
Luc : Ce qui te permettra peut-être de capitaliser tes connaissances. Effectivement l’anglicisme marche très bien. Je pense que la prochaine étape ce serait d’utiliser une autre langue pour avoir l’air encore plus balaise. Des trucs pour montrer que tu es un cran au-dessus : du chinois par exemple.
Mag : Après il faut voir aussi que les Anglais utilisent la langue française pour avoir l’air classe, pour avoir un beau vocabulaire soutenu. Après tout c’est de bonne guerre d’utiliser leurs mots à eux.
Luc : Peut-être pas en informatique pour le coup.
Manu : Sachant qu’il y a des allers-retours qui sont assez rigolos. Je pense souvent à « cryptage » et à « chiffrement » qui sont utilisés de manière un petit peu inverse parfois. Le cryptage c’est en anglais, le chiffrement c’est en français et pourtant le nombre de gens qui se trompent est assez conséquent.
Luc : Il y en a certains qui sont marrants, il y a le SPOF.
Manu : Single point of failure.
Luc : Et le POC.
Manu : Proof of concept.
Luc : C’est-à-dire un prototype quoi ! Ça c’est rigolo, des fois on a aussi des mots français qui tombent pile-poil, qui sont exactement les mêmes. Une des particularités de tous ces mots à la con c’est aussi de cacher le fait qu’on est en train d’essayer de vendre comme quelque chose de nouveau quelque chose qui, en fait, existe depuis longtemps. C’est un des gros avantages de ce genre de pipeau.
Manu : Pire encore, tu es en train de vendre quelque chose qui n’existe pas, qui n’est juste que de la fumée. Tu es en train de donner une impression et de dire donnez-moi votre argent. Ça peut être une arnaque, tout simplement.
Luc : Il y a plein de boîtes qui font ça !
Christian : Et les grandes entreprises ont besoin de vendre du rêve ! Et pour vendre du rêve eh bien des mots, des images sont utilisés.
Manu : Moi je rajouterais des grandes entreprises, des artistes.
Mag : Ah ! Tu vises quelqu’un là.
Manu : Non, mais je voudrais dire aussi qu’il y a des artistes qui vendent du rêve et qui vont expliquer des œuvres en utilisant tout un vocabulaire, tout un ensemble de choses autour, sans qu’il y ait forcément quelque chose au centre et ils vont parfois repiquer un concept à droite, à gauche, et eux-mêmes n’auront rien apporté de nouveau. La première fois ça peut être intéressant, mais les fois suivantes c’est vraiment du vol.
Luc : Ils ont peut-être apporté quelque chose de nouveau, mais effectivement c’est une des choses dans l’art contemporain qui est discutée, c’est l’œuvre où il faut se faire expliquer et où la compétence finit par être dérivée du côté de l’explication plutôt que du côté du reste, mais ce sont des discours de réfractaires à l’art.
Bon, tu as toujours l’informatique et c’est facile parce que c’est un milieu effectivement assez abscons. Ça existe partout. On a parlé de la médecine tout à l’heure. Le marketing en termes d’anglicismes et autres c’est terrible.
Manu : La sociologie.
Luc : La sociologie. Il y avait un exemple que j’avais adoré : il y a un an ou deux, il y a des sociologues qui, en gros, ont taillé un short à un autre sociologue très reconnu qui s’appelle Maffesoli dont ils considéraient qu’il alignait des tonnes de notions complètement nébuleuses dans des trucs symboliques à la con et que ça n’avait ni queue ni tête. Ils ont fait une fausse publication prétendant être allés étudier les utilisateurs de l’Autolib. Ils n’ont rien fait, ils sont restés dans leur bureau et puis ils ont aligné toute une série de mots clefs à la con en jonglant avec ces symboles et ils se sont fait publier sur la revue de Maffesoli en disant après : « Regardez on a fait n’importe quoi et c’est reconnu. »
Les militaires. Manu, c’est ton truc.
Manu : Ah oui ! Les militaires ont l’art d’abréger et de faire des acronymes de tout et de rien et de les utiliser de manière constante. Ce ne sont pas des inventions nécessairement, c’est parfois juste des facilités pour aller plus vite.
Mag : Et l’administration ? La DINSIC, la DRLC, la DRAV. Il y a toujours des acronymes à la con et c’est hyper compliqué de se souvenir qui dit quoi et où aller pour se faire renseigner correctement. Ils sont forts !
Luc : Ça me rappelle d’un vieux sketch des Inconnus sur les jargons et qui fait partie de leurs très bons sketchs. On a également ce phénomène en politique, là on les voit de plus en plus et assez facilement avec tous les mots clefs, tous les machins.
Christian : Les éléments de langage !
Luc : Tout à fait. Il y a un jeu qui se pratique sur Internet avec un anglicisme qu’on peut traduire c’est le Bullshit Bingo qu’on pourrait traduire comment ?
Manu : Le loto foutaises ?
Luc : Oui, c’est ça. Pour jouer au loto foutaises, on prend une feuille de papier, on vise un évènement, par exemple le discours de Macron il y a quelques jours et, sur sa grille, on met un certain nombre de mots dont on pense qu’ils vont sortir. On fait ça avec quelques amis, chacun sa grille, on regarde le discours et à chaque fois que le mot sort on coche la case et le premier à remplir sa grille peut crier dans la pièce « loto foutaises » ou « Bullshit Bingo » parce qu’il a gagné, il a rempli sa grille en premier.
Mag : Foutaises tout court !
Luc : Ou foutaises.
Mag : Foutaises !
Manu : C’est un bon passe-temps.
Luc : Il faudrait faire des compétitions, ce serait intéressant !
Mag : Quitte à écouter des discours, autant les écouter avec ce genre de petit jeu à côté !
Luc : Donc les foutaises ce n’est pas prêt de s’arrêter, on en aura toujours. En informatique on en a plein et puis, là-derrière, on a toutes les logiques d’enfumage pour faire passer des vessies pour des lanternes. En informatique tout particulièrement et du coup, qu’est-ce qu’on fait ?
Mag : Moi, quand je ne comprends pas, je demande. Comme ça, si la personne maîtrise ce vocabulaire, elle va être capable de m’expliquer. Si elle n’est pas capable de m’expliquer eh bien elle s’est ridiculisée !
Luc : Voilà ! Et ce n’est pas toi qui es bête c’est l’autre qui ne sait pas expliquer, si on dit : « Ah non, c’est trop compliqué pour toi ! » Voilà !
Bonne semaine à tous. On va faire relâche pour les fêtes pendant 15 jours, Noël, Nouvel An, donc on se retrouve en 2019.
Manu : Bonnes fêtes à tous.
Luc : Salut.
Christian : À l’année prochaine.
Mag : Salut.